Le Real Madrid, Man City, le PSG & Co au cœur d'un rapport qui inquiète l'UEFA

Si l'Olympique Lyonnais a outrageusement dominé la Ligue 1 au début des années 2000, jamais le club rhodanien n'a réalisé des performances économiques aussi importantes que celles du Paris Saint-Germain depuis l'arrivée des Qataris. Grâce à ses nouveaux propriétaires, le club de la capitale est en effet entré dans une nouvelle dimension sportive, mais surtout économique. Aujourd’hui, Paris peut se targuer d'afficher un budget global de 500 M€. Une somme hallucinante qui permet aux Rouge-et-Bleu de se hisser au niveau des plus grands clubs européens.

La prolongation de contrat avec QTA (Qatar Toursime Authority), organisme qui signe chaque saison un chèque de 175 M€, pourrait même faire grimper le budget francilien à hauteur de 560 M€. Autant de moyens disponibles sans parler des revenus commerciaux qui font du PSG l'un des acteurs majeurs de l'économie du football. Et c'est justement cette donnée qui inquiète l'UEFA. Et pas seulement par rapport au PSG. Le Daily Mail annonce s'être procuré un prochain rapport qui sera publié par l'instance dirigeante du football continental dans lequel le président Aleksander Čeferin se dit préoccupé par les différences économiques entre les gros bras européens et le reste des clubs.

Des revenus commerciaux qui explosent

En clair, Paris fait partie d'un groupe de neuf équipes (Manchester United, Manchester City, Arsenal, Chelsea, Liverpool, Real Madrid, FC Barcelone, Bayern Munich et le Paris Saint-Germain) dont les recettes commerciales (par club) ont, selon le rapport de l'UEFA, grimpé de 115 M€ sur les six dernières années. Une progression hallucinante puisque l'UEFA ajoute que le reste des clubs affiliés ont enregistré une moyenne de 1 M€ ! Un résultat qu'il convient de relativiser, cette moyenne étant calculée sur un total de 700 équipes. Néanmoins, le président de l'instance Aleksander Čeferin a tenu à réagir.

«En tant que gardienne du jeu en Europe, l'UEFA doit rester vigilante et prendre note des notes moins positives de ce rapport telles que l'augmentation des très gros salaires et celle des revenus commerciaux des clubs les plus puissants.» Reste à savoir si ces propos auront une réelle influence auprès des grands d'Europe. Ces derniers ont en effet réussi à s'assurer un grand nombre de places en Ligue des Champions à partir de 2018. Sans parler du fameux et tant voulu projet de la création d'une Super Ligue fermée.