Problèmes extrasportifs : les quatre vérités d’Adriano

Alors qu'il semblait renaître de ses cendres tel le phœnix, Adriano est de nouveau retombé dans ses travers. L'attaquant brésilien, suite à une dispute avec sa compagne, a replongé dans un alcoolisme qu'il semblait pourtant avoir perdu de vue. Pour Globo Esporte, l'international auriverde s'est livré à un entretien-vérité sans langue de bois.

Sur la question de l'alcool, l'intéressé avoue: «Quel joueur ne boit pas de bière? Presque tout le monde boit. C'est parce que je suis Adriano qu'on en parle. J'ai eu un problème à un moment donné, c'est vrai. Mais si j'avais à nouveau ce problème, je ne serais pas ici. On m'a toujours conseillé d'être attentif, de ne pas trop boire. C'était une bonne chose. Il y a des gens qui prennent 10 bières et qui ne sont pas ivres et d'autres qui boivent un verre et qui le sont». Avant de couper court aux rumeurs faisant état de consommation de drogue: «Je n'ai jamais consommé de drogue. Mais comme je vis dans un bidonville, mon nom y est associé. Mais il y a de bonnes choses là-bas, il y a des gens bien, je ne partirai pas. Je suis frustré du fait que les gens et surtout ma famille puissent lire ce genre de choses dans les journaux. Ma famille se soucie. Quand mon fils va à l'école, on lui demande: «Ton père est-il drogué?». Avant de parler, il faut savoir ce qu'il s'est passé».

Autre critique majeure, sa prise de poids ces dernières semaines. Là encore, Adriano ne se dégonfle pas: «Certains ont dit que je faisais 106kg, mais c'est faux, j'en fais 101. Les gens parlent beaucoup. Mon poids idéal, c'est 99kg. Je me suis arrêté quatre jours et j'ai effectivement pris du poids». Autant d'indicateurs laissant entendre que le joueur n'est pas au mieux. Si bien que son club, Flamengo, a décidé de le confier à une psychologue. Une situation que le Brésilien juge bénéfique: «Il y a eu des discussions. La présidente veut savoir ce qu'il s'est passé, parce que tous les jours une nouvelle information sort dans les journaux. J'ai connu une mauvaise période, mais c'est comme ça qu'on apprend. La présidente a mis une psychologue à ma disposition et non pas une psychiatre, ce sont deux choses très différentes. C'est une bonne chose, car j'ai besoin de me confier à quelqu'un pour évacuer toutes les choses négatives».

Après avoir semblé tiré d'affaire, Adriano a une nouvelle fois été pris dans l'oeil du cyclone. Triste épisode d'une carrière pourtant prometteuse, mais jonchée de faits divers. Reste à savoir si cette nouvelle prise de conscience sera la bonne.