Idole du public lyonnais, Juninho s'offre une dernière pige au Brésil, sous les couleurs du Vasco de Gama. Et malgré ses 36 ans, le natif de Recife prouve qu'il n'a rien perdu de sa superbe, lui qui continue de flamber notamment sur coup-franc.
Il est pour bien des supporters de l'Olympique Lyonnais l'un des joueurs majeurs de l'histoire du club, si ce n'est tout simplement le plus grand. Arrivé sur la pointe des pieds entre Rhône et Saône durant l'été 2001, Juninho met un an à s'adapter à la Ligue 1, avant finalement de devenir la coqueluche du Stade de Gerland. Troquant son numéro 12 pour le 8, le roi des coup-francs prend de l'ampleur au fil des saisons, devenant par la suite le capitaine emblématique d'une machine rhodanienne qui domine le championnat de France de la tête et des épaules. Auteur de 100 buts en 344 matches, Antonio Augusto Ribeiro Reis Junior rugit de plaisir à Lyon.
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Ayant quitté les Gones il y a maintenant deux saisons, l'international auriverde n'en demeure pas moins apprécié du public lyonnais. Et d'ailleurs, chacune de ses prouesses est scrutée avec attention. Après Al Gharrafa, c'est désormais au Vasco de Gama que le joueur âgé de 36 ans poursuit sa carrière. Et depuis son arrivée dans le club brésilien cet été, force est de constater que Juninho crève l'écran. Ayant accepté de toucher le salaire minimum de 258 € (assorti de primes liées aux résultats et de 50% des futurs contrats de sponsoring négociés par le club), le joueur s'est astreint à un travail foncier assidu pour briller dans le club qui l'avait révélé. Et ce pari est une réussite exemplaire.
Malgré son âge, le maître à jouer régale le public. Rapidement devenu capitaine, le joueur tient la baraque et permet à son club de se montrer à son avantage. Actuellement troisième, le Vasco peut grandement remercier son métronome, lui qui a cette semaine fait parler la poudre avec deux coup-francs inscrits de main de maître. La patte droite de Juninho fait donc toujours merveille. Alors que l'OL peine à trouver un joueur faisant oublier le Brésilien tout du moins dans ce compartiment du jeu, les supporters lyonnais pourront donc toujours se consoler en regardant les vidéos de ses exploits. En attendant, peut-être, un retour de « Juni » dans l'encadrement. Histoire de boucler la boucle, logique pour un numéro 8 !
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