La Commisison de discipline de la Ligue se réunit ce lundi et mardi pour une session extraordinaire afin d’instruire l’affaire des matches truqués de Ligue 2 qui auraient eu lieu la saison dernière. Parmi les 7 matches préumés, la rencontre entre Caen et Nîmes (1-1) du 13 mai 2014 en fait partie, ainsi, une cinquantaine de personnes concernant des joueurs, des dirigeants et des membres des staffs techniques vont être entendues. Mise en examen, le président du SM Caen, Jean-François Fortin sera auditionné ce mardi matin, et pour la première fois depuis l’éclatement de l’affaire, le dirigeant a raconté son calvaire dans un entretien accordé à Ouest France.
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« Quelle que soit la décision prise, il en restera quelque chose. Retrouver mon visage qui passe en boucle à la télé, être placé en garde à vue puis mis en examen, passer deux nuits en cellule, ça ne correspond pas à mon éducation, ma façon de vivre. Je le vis très mal. On a touché mon honneur en profondeur, et cela ne s’effacera jamais. Si la Ligue ne trouve rien à me reprocher, j’espère que sa décision sera rajoutée au dossier ouvert par le juge. Et si dans celui-ci il n’y a rien d’autre de plus, que le dossier sera classé. J’ai suspendu mes fonctions à la tête du club, je ne les ai pas quittées, après il y a une notion de temps qu’on ne maîtrise pas. Je n’ai pas le droit de communiquer avec les personnes du club, mais je reçois beaucoup de messages indirects dont la sympathie me touche beaucoup. »
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