Héros du Portugal à l'Euro, Eder vit depuis des heures beaucoup plus compliquées sous le maillot de Lille. L'avant-centre lusitanien n'a inscrit que 2 buts en 13 journées de Ligue 1 et se montre impuissant à aider des Dogues qui pointent dangereusement à l'avant-dernière place du championnat et viennent de se séparer de Frédéric Antonetti. Un très maigre bilan offensif, ajouté à l'étiquette de bourreau des Bleus, rendent la cote de popularité de l'attaquant nordiste très faible sur les pelouses hexagonales. Dans les colonnes de L'Equipe, le joueur de 28 ans revient sur les sifflets dont il est régulièrement l'objet.
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«J'ai du mal à comprendre, là aussi. Mais je fais mon métier, je fais abstraction. Bien sûr, il arrive que ça me fatigue un peu. C'est difficile. Mais je suis sous contrat avec ce club (jusqu'en 2020). Et je veux aider l'équipe, la sortir de cette situation. Chacun a le droit de penser et de faire ce qu'il veut. Disons que c'est un peu méchant, parfois. Les gens pourraient voir différemment les choses. L'Euro est terminé. C'est du passé. On cherche à me déstabiliser. C'est de bonne guerre. Mais de temps en temps, c'est dur», confie-t-il.
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