Coupe de France : le PSG explose Rennes sans forcer et file en huitièmes

Le Paris Saint-Germain, qui était en Bretagne pour affronter Rennes en Coupe de France, allait-il rejoindre l'AS Monaco et l'Olympique de Marseille - notamment - en huitièmes de finale de la centième édition de la CdF ? On a pensé à un moment que le temps allait être long tant les 25 premières minutes manquaient de rythme et qu'aucune des deux équipes ne parvenait réellement à se créer des occasions. Mais ça, c'était avait que le talent de Motta et de Draxler ne fasse la différence. Sur une somptueuse ouverture du milieu de terrain italien, l'international allemand, parti dans le dos de la défense, s'emmenait le ballon d'un contrôle en aile de pigeon, résistait au retour de Cavaré, puis piquait son ballon au-dessus de Costil (0-1, 27e).

Le latéral droit breton passait une bien mauvaise soirée et le deuxième but du club de la Ville lumière allait une nouvelle fois venir de son côté. Sur un contre, Draxler servait Ben Arfa qui centrait. Thiago Motta, qui avait fait une course de 80 mètres pour être là, taclait, mais ratait le ballon ce qui profitait à Lucas qui marquait dans le but vide (0-2, 38e). Au terme d'une première période bien maîtrisée, le Paris Saint-Germain menait donc 2-0 devant des Rennais assez inoffensifs et imprécis, les Parisiens semblaient filer vers les huitièmes de la Coupe de France, sans forcer.

Rennes totalement inoffensif

Au retour des vestiaires, le rythme était à nouveau retombé et le Paris Saint-Germain semblait contrôler tranquillement sans que toutefois cela ne se traduise par des occasions sauf ce tir trop croisé et non cadré de Nkunku très bien servi en une touche par un Hatem Ben Arfa presque inexistant dans le jeu jusqu'alors (55e). Côté rennais, il ne se passait rien, mais on a un peu du mal à en vouloir à Giovanni Sio qui semblait bien seul à chaque fois face à Marquinhos et Kimpembe.

Étrangement, après la demi-heure de jeu, le Stade Rennais déclenchait un pressing et se montrait plus pressant. Ainsi, sur une récupération très haute, Prcic tentait sa chance de loin, mais Areola pouvait être tranquille, la tentative n'était pas cadrée (64e). Les contacts se durcissaient, Thiago Motta puis Christopher Nkunkun se retrouvaient à terre, sans gravité. Comme souvent avec le PSG, quand on ne traduit pas ses occasions par des buts, on le paie. Sur un énième contre, Ben Arfa donnait le ballon à Draxler qui, de l'extérieur de la surface, enroulait sa frappe pour que le cuir arrive dans le petit filet de Costil (0-3, 69e).

Dans la foulée, le double buteur parisien laissait sa place à Javier Pastore, un revenant. Juste après ce changement, Lucas était lui aussi tout proche de s'offrir un doublé, mais il butait sur Costil (75e) avant de céder sa place à Gonçalo Guedes, la recrue hivernale portugaise du PSG (77e). Puis il fallait bien une réalisation pour Ben Arfa. Sur un coup franc très rapidement joué par Javier Pastore, et sur lequel aucun joueur breton ne s'intéressait au jeu, Ben Arfa s'en allait battre en force un Costil seul au monde (0-4, 90e). Match rassurant aussi pour Alphonse Areola, car, malgré une sortie ratée sur un corner en première période, il a tout bien bloqué. Le PSG file en huitièmes de finale de la Coupe de France et connaîtra son adversaire lors du tirage au sort demain à 18h00.