Le FC Séville conserve la Ligue Europa !

Le FC Séville est rentré dans l'histoire. Comme en 2006-2007, le club andalou est parvenu à remporter deux C3 de rang. Mieux, avec son succès étriqué face au Dnipro ce soir, il est devenu le plus titré de l'histoire de la C3. Là où les Liverpool, Inter ou Juve collectionnent trois trophées, Séville a désormais pris seul la tête avec un 4e sacre. Autant dire que l'exploit est retentissant, bien qu'il fut long, très long à se dessiner face à de surprenants et décomplexés ukrainiens.

En effet, les Andalous sont mal rentrés dans leur rencontre. S'ils avaient posé le pied sur le ballon dès les premiers instants pour occuper le camp adverse, Kalinic profitait du premier contre ukrainien et d'un bon centre de Matheus pour ouvrir le score de la tête (1-0, 7e). Pas de quoi les abattre, les Sévillans relançant dès lors les offensives pour acculer l'adversaire, et renverser la situation en l'espace de trois minutes : d'abord, Krychowiak profitait d'une confusion à la suite d'un corner pour scorer depuis le point de pénalty (1-1, 28e), avant que Bacca, parfaitement lancé en profondeur, n'efface le gardien et double la mise (1-2, 31e). Une performance qui, plutôt que d'enfoncer les Ukrainiens, n'a fait que les remobiliser : plus ambitieux dans le jeu, ces derniers parvenaient à égaliser avant la pause, par l'intermédiaire de Rotan sur coup-franc (2-2, 44e).

Et visiblement, l'égalisation avait touché le moral espagnol. À la reprise, c'est encore le Dnipro qui avait l'initiative, et inquiétait l'arrière garde avec le très remuant Konoplyanka. Il a fallu un bon quart d'heure aux hommes d'Emery pour reprendre leurs esprits et équilibrer les débats, donnant lieu à une opposition musclée mais bien moins fournie en occasions. La première sera finalement la bonne : suite à une récupération haute, Vitolo trouvait Bacca dans la surface, lequel ne se faisait pas prier pour fusiller à nouveau Boyco (2-3, 73e). Cette fois touché, le Dnipro ne parviendra à réagir. Séville conserve son titre, et écrit donc l'histoire.