Le fiasco retentissant d’Hercules Alicante !

Par Sébastien DENIS
2 min.
Hercules @Maxppp

Auteur d’un recrutement ambitieux et remarqué, Hercules Alicante a eu les yeux plus gros que le ventre en s’offrant des joueurs au-dessus de ses moyens. Un an plus tard, le bilan est catastrophique et tourne au fiasco.

C’est l’histoire d’un petit club espagnol qui a voulu faire comme les cadors de Liga mais qui s’est brûlé les ailes. Hercules Alicante végétait depuis plus de dix ans en seconde division espagnole et était la propriété d’Enrique Ortiz. Ce sulfureux promoteur au passé trouble s’était mis en tête de propulser cette modeste formation au sommet de la Liga en s’offrant quelques grands noms. Et si les grosses écuries françaises ont toutes les peines pour s’offrir quelques stars internationales, le club d’Alicante n’a eu aucun mal à convaincre le champion du monde français David Trezeguet de rejoindre la cité espagnole, Nelson Valdez (ex-Borussia Dortmund), Royston Drenthe (prêté par le Real Madrid) ou encore l’attaquant français Olivier Thomert. Un recrutement peu coûteux en indemnité transfert mais pas en salaire puisque Trezegol émarge à 3,5 M€ l’année, Valdez à 2,5 M€ ou encore Drenthe à 3M€. De quoi plomber la masse salariale de l'équipe.

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Une prise de risque inconsidéré mais qui va pourtant porter ses fruits en début de saison puisqu’Hercules parvient à battre le FC Barcelone dans son antre du Camp Nou (ce qui sera finalement la seule défaite de l’année pour le Barça à domicile). Calé en seconde partie de classement, le promu va finalement sombrer dès le mois de janvier, la faute à des retards de paiement qui vont avoir pour conséquence une chute libre au classement et une série de contre-performance hallucinante (4 victoires sur les 21 derniers matches de Liga).

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Résultat, une piteuse 19e place au classement et une relégation en deuxième division. Mais pire, Enrique Ortiz a mis les voiles laissant une ardoise de près de 35 M€. Une dette qui pourrait s’avérer fatale pour Hercules qui pourrait être rétrogradé en troisième division. Cela n'émeut guère David Trezeguet qui possède une clause lui permettant de partir en cas de relégation, ni Olivier Thomert, en fin de contrat dans les prochaines semaines. Ce qui n’est pas le cas de Nelson Valdez qui cherche à tout prix à quitter la cité balnéaire espagnole. L’été s’annonce chaud à Alicante. Au final, la future ex-formation de David Trezeguet s’offre sans doute la palme du plus gros fiasco de l’année en Europe.

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