Real Madrid : les 5 plus grosses boulettes de Florentino Pérez !

Par Max Franco Sanchez
4 min.
Real Madrid CF @Maxppp

Florentino Pérez est de plus en plus contesté par les supporters du Real Madrid. Face à un rival barcelonais surpuissant et un Atlético qui s'est placé au même niveau, les Merengues grincent des dents et voient en Pérez le principal coupable. Retour sur les cinq plus grosses erreurs commises par le président madrilène !

Une gestion des entraîneurs douteuse

Pendant ses deux mandats, Florentino Pérez a réalisé des choix souvent contestables quand il a dû choisir, ou licencier, les entraîneurs passés par le banc du Santiago Bernabéu. On pense logiquement à la non-prolongation de Vicente Del Bosque en 2003, alors qu'il venait de remporter deux Ligues des Champions, ou à la destitution de Carlo Ancelotti l'été dernier, lui qui était pourtant très apprécié des supporters, de la presse et de l'effectif, en plus d'avoir remporté la tant attendue dixième Ligue des Champions. Dans le sens inverse, il a également pris des décisions pour le moins étrange, à l'image de son choix de donner les clés de l'équipe à l'inexpérimenté Carlos Queiroz à la fin de l'ère Del Bosque, ou de nommer un Rafael Benitez dont les méthodes semblaient tout sauf en accord avec celles de son prédécesseur italien. Des changements d'entraîneurs trop fréquents qui empêchent le club d'avoir la stabilité que peuvent connaître en ce moment le FC Barcelone ou d'autres grosses écuries.

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L'interdiction de recrutement

Tout comme son voisin colchonero et le Barça, le club madrilène est sous le coup d'une interdiction de recrutement après avoir violé le règlement de la FIFA concernant le transfert de joueurs mineurs. Le Real Madrid a fait appel, mais pourrait ne pas pouvoir recruter si le verdict tombe avant le début du mercato. De quoi mettre le club dans une situation très compliquée, avec un effectif qui a besoin de sang neuf et qui pourrait perdre certains joueurs majeurs l'été prochain. Le FC Barcelone, grâce à cet appel, n'avait pas totalement été pris au dépourvu et avait pu recruter Luis Suarez par exemple afin d'affronter la sanction en toute tranquillité. Si ce n'est finalement pas le cas pour la Maison Blanche, les conséquences peuvent être fatales...

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Des transferts ratés en pagaille

Les deux mandats de l'actuel président de la Maison Blanche ont été marqués par des transferts pour le moins ratés, et ce dans les deux sens du terme. La non-arrivée de David de Gea à cause d'un problème administratif l'été dernier a valu énormément de moqueries à Pérez. Dans le même temps, de nombreux joueurs arrivés du côté de la capitale espagnole se sont avérés être de véritables fiascos. L'exemple Danilo, payé 35 millions d'euros cet été, est le dernier exemple en date. Avant, des joueurs comme Kaka (65M), Antonio Cassano ou Jonathan Woodgate. Certains lui reprochent de tout simplement recruter des joueurs susceptibles d'engendrer des retombées économiques importantes en termes de marketing et développer la fanbase du Real Madrid dans le monde. Dans le cas de James Rodriguez, on parlait même d'un recrutement qui a permis à son entreprise de construction, ACS, de décrocher un contrat millionnaire pour la construction d'un réseau d'autoroutes en Colombie !

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Aides illégales de l'état

Le Real Madrid est actuellement sous le coup d'une enquête de la Commission Européenne, pour plusieurs raisons. Premièrement, dans l'affaire Gareth Bale, qui selon Bruxelles a été payé avec de l'argent venant de banques sauvées par l'Union Européenne, Bankia, et qui est donc de l'argent public. Vient ensuite l'affaire de la vente de l'ancien centre d'entraînement du club à la mairie de Madrid. En 2011, la ville a payé 22,7 millions d'euros au Real Madrid pour une parcelle de terrain dont la valeur est estimée à 12,2 millions d'euros, le tout pour compenser le club madrilène après une opération immobilière ratée en 1998. De quoi clairement renflouer les caisses du club avec de l'argent des contribuables, et c'est ce qu'a dénoncé la Commission Européenne.

Des élections tronquées

Ce n'est peut-être pas une boulette à proprement parler, mais c'est une décision qui a fait polémique de l'autre côté des Pyrénées. Pérez a modifié les « estatutos » (charte) du club de façon à s'assurer de n'avoir que très peu de concurrence pour les élections à venir. Les conditions requises pour pouvoir se présenter aux élections ont ainsi été modifiées en 2012 et sont désormais très restrictives. Entre autres, pour se porter candidat à la présidence du Real Madrid, le candidat devra être socio depuis au moins 20 ans (contre seulement 10 auparavant) et présenter un aval bancaire justifiant de biens personnels équivalents à au moins 15% du budget du club, sans avoir le droit de faire appel à un prêt. Autrement dit, seul un multimillionnaire peut aujourd'hui prétendre à la présidence du club !. Des changements qui ont d'ailleurs été jugés anti-démocratiques par un groupe de socios qui a traîné l'actuel président en justice. Quoiqu'il en soit, Pérez peut dormir sur ses deux oreilles, la preuve, aucun candidat ne s'est encore manifesté pour les élections de 2017 !

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