Samir Nasri règle ses comptes avec William Gallas et Emmanuel Petit

Par Maxime Barbaud
3 min.
Samir Nasri @Maxppp

Dans un entretien accordé à Onze Mondial, Samir Nasri est revenu sur les propos de William Gallas qui l'a accusé de l'avoir menacé au printemps de 2009 avec un taser. Le joueur de Séville n'a pas fait dans la dentelle et il s'en est également pris à Emmanuel Petit.

Samir Nasri adore régler des comptes. Après les différents épisodes qui l'ont opposé par médias interposés ou non à Didier Deschamps ou encore un journaliste de l'Equipe, le Marseillais de naissance s'est de nouveau lâcher dans Onze Mondial ce vendredi. Le joueur qui revit cette saison sous les ordres de Jorge Sampaoli au FC Séville, s'en est donner à cœur joie à répondre aux récentes déclarations de William Gallas et d'Emmanuel Petit. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'il s'en prend à l'ancien défenseur de Chelsea puisqu'ils avaient eu une altercation lors de l'Euro 2008.

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Les deux hommes sont en conflit quasi permanent. Il y a quelques semaines alors qu'il intervenait dans le Vestiaire, une émission de SFR Sport, Gallas avait révélé une anecdote peu reluisante sur Nasri. Il affirmait que le milieu offensif et quelques amis à lui avaient menacé de le taser à la sortie d'un hôtel parisien au printemps 2009. Une histoire complètement fausse pour le joueur prêté par Manchester City qui ne s'est pas fait prier pour lui répondre à sa manière. « Il devrait prendre des "mythopranes", c’est des dolipranes en suppositoire, pour les mythos, lâche le meneur de jeu. Pour commencer, il devrait en prendre. »

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Nasri se déchaîne

Nasri ne s'arrête pas là et poursuit sa version des faits. « Deuxièmement, le gars dit que son cousin est un policier. Donc son cousin est un policier, il y a des tasers, et il n’intervient pas le policier ? Il laisse des gens te menacer avec des tasers ? Il est 23 heures, tu sors du Costes, il fait nuit, tu arrives à voir dans un sac, d’ailleurs, il n’y a pas eu de sac, un mec accroupi avec des tasers dans un sac, il n’y a pas eu de taser non plus… Arrête de nous prendre pour des cons s’il te plaît. Si tu veux dire les choses, d’accord, mais dis les choses comme elles se sont passées s’il te plaît. (...) Pour le reste, qu’est-ce que tu inventes comme histoire. Tu es venu me voir avant le repas, tu es venu dans ma chambre, tu m’as dit : "Je m’excuse, je ne te manquerai plus de respect, on fait quoi à partir de maintenant ?". C’est moi, je lui ai dit : "Je ne veux plus te dire bonjour, ne me dis plus bonjour, on ne s’aime pas". Tu ne m’as jamais dit : "Viens, on va s’expliquer dehors". Parce qu’on se serait expliqué dehors, tu n’es pas Rambo, tu n’es pas Hulk, tu n’es pas Tyson, il n’y a aucun problème», poursuit Nasri.

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L’acolyte de Gallas de SFR Sport, le champion du monde 1998 Emmanuel Petit, en prend lui aussi pour son grade. « Et l’autre détective privé, l’Inspecteur Derrick d’Emmanuel Petit, il vient et il dit (il prend un air débile) : "Mais il y avait quoi dans le sac ?", l’autre, il continue son histoire mais lui, non, il veut revenir sur le truc. Ils font une émission où lui, il est consultant, il est invité juste pour dire des conneries. Et ils se mouillent entre eux, en train de faire leur salade, leur mayonnaise. Qu’ils arrêtent ceux-là ! Emmanuel Petit, il dit : "A mon époque, on se serait battus". Mais viens mon ami. Si tu veux, on va se battre toi et moi avec ta queue de cheval… » Impatient de voir la réponse des deux anciens joueurs.

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