Fair-play financier, PSG : Al-Khelaïfi tape du poing sur la table !

Nasser Al-Khelaïfi est un président présent sur tous les fronts. Ce soir, le président du Paris Saint-Germain va présenter son nouvel entraîneur Thomas Tuchel. L'homme fort du projet parisien a planché ardemment ces dernières semaines pour répondre aux exigences de l'UEFA via son fair-play financier. Il n'a ainsi pas hésité à sillonner le monde entier pour trouver des nouveaux sponsors au PSG. Dans une interview accordée à l'Equipe ce dimanche, Al-Khelaïfi revient sur les accusations récurrentes formulées par les présidents des grands clubs européens ou encore Javier Tebas concernant les moyens financiers dont dispose la formation parisienne.

Las de justifier perpétuellement ses investissements, le dirigeant qatarien a effectué une mise au point sur ce sujet brûlant en attendant la décision de l'instance européenne. « Premièrement on a toujours suivi les règles. C'est vrai que l'UEFA est très dure dans les discussions et parfois même injuste. Pour moi honnêtement ce serait surprenant, anormal et scandaleux d'être sanctionné. On a rien fait de mal. On a respecté les règles. Les gens savent d'où vient notre argent, nous n'avons pas de dettes, nous avons des garanties, » lâche ainsi le boss du club parisien.

Al-Khelaïfi ne comprend pas cette animosité autour du PSG

Ce dernier n'hésite pas à égratigner les clubs espagnols qui selon lui ne s'appuient pas sur une situation financière saine. « D'autres clubs dans d'autres championnats étrangers ont des dettes. Si vous allez en Espagne par exemple, il y a beaucoup de clubs endettés. Si des gens veulent arrêter notre projet c'est différent. Je sais que l'UEFA est honnête je pense qu'elle le sera avec nous, » espère ainsi Nasser Al-Khelaïfi. Enfin, le président du PSG répond avec fermeté aux allégations répétées des dirigeants du Bayern Munich ou encore du président de la Liga Javier Tebas sur les moyens parisiens.

Un comportement que fustige l'intéressé qui ne comprend pas pourquoi le projet de son club suscite autant de défiance en Europe.« Devant moi ils ne disent jamais rien.. Les grands clubs peuvent investir, ils en ont les moyens, ils n'ont qu'à en faire autant. Tout en restant à l'équilibre comme demandé par l'UEFA. Personne ne les empêche de le faire. Pourquoi le PSG ne pourrait pas ? Nous on a tout, on paye nos impôts et nos taxes. Et le PSG a permis l'arrivée de nouveaux investisseurs en Ligue 1. On est à l'équilibre, que veulent-ils de nous ? Il faut nous laisser tranquilles. » Ce discours offensif trouvera-t-il un écho favorable parmi les dirigeants des grands clubs européens ? L'UEFA passera-t-elle l'éponge sur le dossier parisien ? On ne devrait plus tarder à obtenir des réponses à ces questions.