Le coup de gueule de Bruno Genesio face aux provocations avant la finale de Ligue Europa de l'OM à Lyon
Présent en conférence de presse, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais Bruno Genesio n'a pas hésité à tacler les invitations à la provocation après la qualification de l'Olympique de Marseille pour la finale de Ligue Europa qui se déroulera le 16 mai au Groupama Stadium de Lyon.

L'Olympique de Marseille est en finale de la Ligue Europa après sa qualification jeudi à Salzbourg (2-1, a. p.). Mais bien avant que les Phocéens n'aient validé leur billet pour Lyon, où se disputera la finale face à l'Atlético Madrid le 16 mai, les provocations se sont multipliées au regard de la rivalité sportive entre l'OM et l'Olympique Lyonnais, renforcée par les échauffourées lors de l'Olympico en mars et les sanctions qui en ont découlé. Interrogé en conférence de presse ce vendredi, le coach des Gones Bruno Genesio a d'abord félicité les Ciel-et-Blanc, tout en envoyant de petites piques bien senties à l'encontre de Rudi Garcia et sa direction.
«Pour le foot français, c'est une bonne chose, il faut féliciter Marseille pour leur qualification. Pour le reste, ça ne change pas grand-chose. Ils sont en finale, ils n'ont pas trop à se plaindre de l'arbitrage, ça change de d'habitude», a-t-il lâché, visiblement remonté et déçu que l'on n'ait pas accordé autant de crédit à son OL l'an passé lorsqu'il était lui aussi qualifié en demi-finale de Ligue Europa, finalement perdue face à l'Ajax Amsterdam. «J'ai l'impression, mais peut-être que je suis parano. C'est à vous de me répondre. C'est vrai qu'on n'a pas l'impression d'avoir eu la même couverture que l'OM pour notre demi-finale l'an passé. Je ne suis pas jaloux. C'est votre travail», a-t-il regretté.
Genesio accuse
Il n'a ensuite pas hésité à taper du poing sur la table face aux sorties des uns et des autres. «Ce qui se dit, ça me désole, surtout de la part de gens responsables qui, quand ils arrivent dans le sport, tiennent des propos qu'ils pourraient regretter s'il se passe un triste événement dans un stade. Il y en a plein qui parlent. Ils continuent à parler. Je pense à un président de club d'un autre sport (Mourad Boudjellal, président du RC Toulon, ndlr), des joueurs de L1 et d'ailleurs. Je pense qu'il faut faire très attention à ce que l'on dit, même si c'est parfois sur le ton de l'ironie. Je regrette certains propos tenus ces derniers jours», a-t-il confié avant d'insister, lançant un appel à la sérénité.
« Je souhaite maintenant que tout s'apaise et que le match se déroule dans de bonnes conditions. Le foot, pour moi, c'est avant tout une fête et je trouve que nous, les acteurs, les responsables à notre niveau, on se doit d'être toujours mesuré dans ce que l'on dit, ça n'empêche pas la provocation et le chambrage, mais il faut savoir raison garder. (...) Je pense que tout le monde est assez intelligent pour calmer le jeu, que tout rentre dans l'ordre», a-t-il lancé. Le message est passé. Reste à savoir s'il sera entendu. Réponse d'ici le 16 mai.
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