Le président de la Commission de discipline réagit aux polémiques Payet et Ibrahimovic

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Le cas Payet étudié de manière régulière par la Commission de discipline @Maxppp

Sébastien Deneux a été propulsé sous le feu des projecteurs ces dernières semaines. De la relégation administrative de Nîmes aux convocations très médiatisées de Payet et Ibrahimovic, il a vu le sérieux de son organisme être remis en cause. Il répond dans les colonnes de L'Equipe.

La Commission de discipline de la Ligue est-elle influencée par les images de Canal Plus à l'heure de déterminer les sanctions ? C'est l'avis de Vincent Labrune, le président de l'OM, persuadé que les insultes de Dimitri Payet filmées à l'issue du match contre l'OL ont été le point de départ de sa convocation par la commission et de sa suspension de deux matches. Le président de la Comission de discipline, Sébastien Deneux, a tenu à répondre à ces allégations et à préciser le mode de fonctionnement de cette instance indépendante.

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« Elle a statué et sanctionné au vu de deux rapports d'officiels. C'est d'ailleurs le cas dans la totalité des dossiers. La commission ne se saisit jamais des images directement. Elle ne se dit pas : ‘'Tiens, ce week-end, on a vu un truc sur Canal ou sur beIN et on va décider de poursuivre.'' Il y a toujours un rapport d'officiels dans les affaires examinées. Il existe trois modalités de saisine de la commission : l'autosaisine, que l'on ne fait quasiment jamais ; la saisine par le conseil d'administration de la Ligue ; et, dans 98 % des cas, cela se fait à la suite d'un rapport d'officiels. Il ne faut pas penser que l'on a sanctionné Ibrahimovic et Payet pour des raisons médiatiques », justifie-t-il dans les colonnes de L'Équipe. Avant de revenir plus précisément sur le cas Payet.« Ce ne sont pas des rapports bidons de quelqu'un qui n'a absolument pas assisté à la scène et qui la décrit. Pour Payet, il y a le quatrième arbitre qui tourne la tête quand les propos sont prononcés, mais aussi le délégué devant la porte des arbitres, qui entend très bien ce qui se dit. Même si, de toute façon, c'est anecdotique pour la commission. »

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Sébastien Deneux refuse de voir la Commission de discipline être accusée de partialité ou de délivrer des sanctions différentes selon le poids médiatique du joueur. Et tant pis pour ces derniers et pour leur club si cela les pénalise dans la dernière ligne droite du championnat. « Si on commençait à entrer dans ce débat-là, on perdrait toute idée d'indépendance et toute pertinence. On s'en tient aux faits, et peu importe ce qui se passe derrière. Quand il a fallu sanctionner Brandao de six mois de suspension, on ne s'est pas interrogé pour savoir si c'était la fin de sa carrière ou pas. On a trouvé les faits gravissimes. Quand on rétrograde Nîmes (dans l'affaire des matches présumés truqués en fin de saison dernière en L 2), on ne s'interroge pas sur la suite. Ce n'est pas notre problème », conclut-il. Suffisant pour apaiser les esprits du côté du PSG et de l'OM ?

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