Lille : Palmieri bouscule déjà ses nouveaux partenaires

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Lille Julian Palmieri @Maxppp

Julian Palmieri, le latéral gauche du LOSC, semble ne pas être en accord avec la politique de recrutement de son club durant le mercato hivernal. Il réclame ainsi une adaptation éclair aux nouveaux pour se sortir du bas du classement.

Julian Palmieri ne s'y attendait probablement pas en rejoignant Lille l'été dernier. Après avoir régulièrement joué le maintien avec Bastia, le latéral gauche se retrouve dans une situation similaire avec son nouveau club. Pas du genre à garder la langue dans sa poche, il a dressé un constat sans concession de l'état du LOSC. « On joue le maintien, point barre. Si on se dit qu’on peut faire mieux que le maintien, on se met un doigt dans l’œil car on se trompe complètement », déclare-t-il dans un entretien accordé à La Voix du Nord.

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Lui qui a su aider le club corse à s'en sortir avec les honneurs durant 4 saisons consécutives a la recette pour prendre ses distances avec la zone rouge (Lille est 17e avec 26 points). « Il faut que l’on se remette le cerveau à l’endroit. Ensuite, il faut que les nouveaux s’intègrent. Mine de rien, on revenait bien et maintenant avec les recrues, ça change tout. On perd trois matchs en une semaine. Il faut se serrer les coudes », explique-t-il. Mentionner les recrues n'a rien d'anodin pour Palmieri, qui ne semble pas totalement convaincu par la stratégie des nouveaux dirigeants lillois durant le mercato hivernal.

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Palmieri attend plus des recrues

Avec 7 arrivées en janvier (Xeka, El-Ghazi, Kishna, Bahlouli, Junio Alonso, Gabriel, Zeka), Lille a chamboulé son vestiaire, avec des éléments qui, pour la plupart, ne connaissent pas la Ligue 1. Pour Palmieri, cela explique aussi les récents résultats du LOSC.« Je me répète mais c’est une situation délicate avec beaucoup de nouveaux. Patrick (Collot, l'entraîneur, ndlr) avait mis quelque chose en place avant le mercato. Maintenant c’est différent et compliqué car les nouveaux joueurs ne parlent pas la même langue. C’est une barrière. J’espère qu’ils prennent des cours. Ce n’est pas à nous de parler anglais ou portugais. Il faut tout recommencer », déplore-t-il.

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Les premières apparitions dans le onze de départ d'El-Ghazi, Xeka ou Bahlouli par exemple n'ont pas été suivies d'effet positif en termes de résultat, même si ces joueurs ont laissé entrevoir des qualités. Palmieri réclame celles nécessaires pour lutter contre la relégation. Quitte à mettre la pression sur des joueurs arrivés dans les derniers jours du mercato pour accompagner la progression future espérée par la direction du LOSC. Le temps dira si son message est passé.

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