Alors que le Paris Saint-Germain tente encore de trouver la bonne formule pour payer l'énorme indemnité de transfert du Brésilien Neymar, l'homme responsable à l'UEFA du fair-play financier est revenu sur ce dossier.
Selon les derniers échos en provenance de France et d'Espagne, la signature de Neymar au Paris Saint-Germain est quasiment actée. Reste au club de la capitale à trouver le moyen idéal de financer l'énorme coût de cette opération gigantesque (jusqu'à + de 300 M€ en comptant les charges, mais sans parler du salaire et autres primes). Et si les Rouge-et-Bleu envisagent de négocier avec les Blaugranas, chose qui s'annonce très compliquée, les dessous financiers de l'affaire font énormément parler.
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Outre la manière de procéder, c'est surtout le respect du fair-play financier qui interpelle. Le Bavarois Uli Hoeness et le Lyonnais Jean-Michel Aulas n'ont d'ailleurs pas tardé à exprimer publiquement leurs doutes quant à la capacité du PSG à payer de telles sommes sans sortir des clous du FPF. Mais qu'en pense l'UEFA ? Dans une interview accordée à la Gazzetta dello Sport, l'un des responsables du FPF au sein de l'instance dirigeante du football européen, Andrea Traverso, s'est dit surpris par l'étonnement que suscitent les montants évoqués dans le dossier Neymar.
L'UEFA ne peut pas empêcher le PSG d'acheter
«La croissance du football est de 10% chaque année. Tout le monde est stupéfait par les chiffres du cas Neymar, mais les revenus de ces clubs ont augmenté et ils ont sans doute fait les bons comptes pour pouvoir dépenser. C'est la concurrence qui est en danger». Visiblement ouvert à un tel transfert, Traverso préfère jouer la carte de la confiance vis-à-vis des nouveaux riches de la planète football dont fait partie le PSG.
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Mais attention...«Manchester City et le PSG ont respecté leur accord : ils ont d'énormes recettes, ils peuvent agir (sur le mercato). Regardez City. Les règles sont les mêmes pour tous. Si un club achète, on suppose qu'il a fait ses comptes. Dans le cas contraire, il sera puni. Mais nous ne pouvons pas l'empêcher d'acheter». Suffisant pour rassurer certains sceptiques ?
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