Jean-Pierre Rivère donne le ton pour la fin du mercato de l'OGC Nice

L'OGC Nice s'est offert un champion du Monde cet été. En installant Patrick Vieira sur son banc de touche, le club azuréen a frappé un joli coup sur le marché des transferts. Mais à en croire le président du Gym Jean-Pierre Rivère, le mercato est loin d'être terminé. «Nous savons parfaitement où nous en sommes. Nous devons recruter 2 attaquants. Nous espérons finaliser ça le plus vite possible. Les dossiers sont complexes et il faut bien avouer que l’absence de coupe d’Europe est un handicap pour attirer certains joueurs. Surtout qu’à Nice, notre état d’esprit ne change pas : on vise toujours au-dessus de ce qu’on est théoriquement en capacité de faire», a expliqué le patron niçois au cours d'un entretien accordé au site officiel du club.

Les supporters de l'Allianz Riviera doivent-ils pour autant s'attendre à d'autres coups à la Hatem Ben Arfa, Wesley Sneijder ou Mario Balotelli d'ici le 31 août ? Rien n'est moins sûr. «On les a habitués à « des coups » les dernières saisons, mais pour être honnête, nous ne sommes pas dans cette configuration cet été. Nous n’allons pas sortir « une surprise » du chapeau. Notre priorité est de façonner l’équipe la plus équilibrée et la plus compétitive possible», a-t-il assuré, précisant que les finances du club lui permettaient d'envisager sereinement la fin du mercato.

No comment pour Balotelli

«Nos finances sont saines. Elles vont nous permettre de faire un recrutement de qualité, mais avec un peu moins de latitude sur des top salaires», a-t-il indiqué, faisant le point, dans le sens des départs. «Quand les joueurs arrivent, nous avons une règle, tout le monde le sait : on fait des contrats de 4 ou 5 ans et les 2 premières années, on ne bouge pas, sauf exception. Certains ont été sollicités, nous avons reçu des offres, nous n’y avons pas répondu», a-t-il lâché, donnant le ton dans le dossier Arnaud Souquet, annoncé partant.

«Souquet est un très bon joueur, il a un très bon état d’esprit, mais son agent est venu nous voir à l’automne en nous expliquant qu’il faudrait lui mettre un salaire très conséquent, sinon il partirait. Donc on a anticipé son départ, parce qu’on n’était pas à même de répondre aux conditions demandées par son agent», a-t-il clairement affiché, ne souhaitant pas s'appesantir sur le cas Mario Balotelli, en négociation avec l'Olympique de Marseille depuis de plusieurs mois. «Concernant Mario, je m’exprimerai une fois que le mercato sera terminé», a-t-il conclu. Une future explication de texte qui promet...