Rennes : un mercato qui fait mal aux ambitions

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Stade Rennais FC Yann Gérard M'Vila @Maxppp

Le directeur sportif du Stade Rennais, Pierre Dréossi, le concède : le marché des transferts n'a pas réussi au club breton, obligé de revoir ses ambitions à la baisse.

C’est un drôle de mercato que vit le Stade Rennais. Considéré depuis plusieurs années comme un challenger pour le podium, le club breton a beaucoup dégraissé cet été, mais pas forcément de la manière souhaitée. Interrogé sur le site officiel du club, le directeur sportif Pierre Dréossi a tiré un bilan mitigé de ce marché des transferts.

La suite après cette publicité

« C’est sans doute le mercato le plus difficile que j’ai connu. Si on avait attendu les offres, on en aurait eu simplement une. Celle de Jirès Kembo, que l’on ne souhaitait pas d’ailleurs. Il a fallu faire fonctionner les réseaux pour que l’on réduise notre effectif qui était économiquement et sportivement trop important », a-t-il expliqué. L’effectif a en tout cas fondu comme neige au soleil avec les départs de Mangane, Kembo, Tettey, Boukari, Hadji ou encore les prêts de Brahimi, Doumbia et Verhoek. Des départs pas toujours désirés, notamment celui de Kembo pour Al-Aïn.

À lire PSG : Abdou Diallo encore sous le choc du niveau de Neymar

« J’étais contre le départ de Jirès. Un jeune issu du centre de formation qui part dans un championnat exotique, ce n’est pas une bonne chose. Mais il y a les contraintes économiques. Jirès ne voulait pas prolonger, on a donc été contraint de le faire. C’est dommage, mais il faut s’en accommoder », a-t-il indiqué. C’est aussi l’une des conséquences du non-départ de Yann M’Vila, qui avait même été budgété par le Stade Rennais !« Oui, on avait anticipé cette vente. Elle ne s’est pas réalisée. Maintenant, on a un bon joueur dans notre effectif. Il doit redevenir un très bon joueur et hisser le club vers le haut. »

La suite après cette publicité

Du coup, au terme de ce mercato estival, on peut clairement douter des ambitions rennaises, déjà mises à mal par un départ raté en championnat (17e, 3 points en 4 matches). « Il est évident que l’on s’est éloigné des « gros » comme Paris, Marseille, Bordeaux, Lille et Lyon. Ces clubs paraissent inaccessibles cette année ce qui n’était pas le cas il y a un an ou deux. Il y a aussi des équipes émergentes comme St Étienne, Montpellier ou Toulouse. On a tout de même un potentiel intéressant. On va jouer les matchs et on verra », a concédé Dréossi. Le temps dira s’il s’agit juste d’une baisse de moral ou d’un vrai retour dans l’anonymat.

Plus d'infos sur...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité