Platini voit grand pour le PSG et tacle les autres clubs français !

Par Khaled Karouri - Jahed Makhlouf - Quentin Siebman
2 min.
PSG @Maxppp

Présent à Lyon ce jeudi dans le cadre de la présentation du comité de pilotage de l'Euro 2016, le président de l'UEFA, Michel Platini, est revenu sur la qualification du Paris Saint-Germain en quarts de finale de la Ligue des Champions, adressant au passage une pique bien sentie à l'égard de certaines écuries françaises réfractaires à jouer à fond le jeu de la Coupe d'Europe...

C'est un retentissant exploit qu'a réalisé le Paris Saint-Germain hier soir sur la pelouse de Chelsea. Réduits à 10 contre 11 dès la demi-heure de jeu suite à l'exclusion de leur star Zlatan Ibrahimovic, les Rouge-et-Bleu ont néanmoins su trouver les ressources nécessaires pour emmener les Blues en prolongation et parvenir à arracher la qualification pour les quarts de finale aux forceps (1-1, 2-2). De quoi enthousiasmer toute la France du ballon rond, qui rend hommage aux héros franciliens. Et même si son statut de président de l'UEFA l'oblige à une certaine hauteur de vue, Michel Platini a profité de son passage à Lyon ce jeudi midi dans le cadre de la présentation du comité de pilotage de l'Euro 2016 pour célébrer ce triomphe parisien :

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« C'est un bel exploit qu'ils ont fait. Je ne suis pas étonné qu'ils battent Chelsea : ça se joue à rien du tout, ce sont des matches de Coupes où tout peut arriver mais Paris est programmé pour gagner la Ligue des champions. C'était en tout cas un très beau spectacle, un très beau match avec des joueurs très bons et un scénario imprévisible. À 10 contre 11, c’est un bel exploit qu’a fait Paris. Ils ont franchi un cap quand ils ont acheté les meilleurs joueurs. En tant que président, je suis fier d'avoir des compétitions comme ça où on peut s'éclater », savoure ainsi le dirigeant.

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Un bonheur simple pour le président de l'UEFA, heureux de voir un club français jouer le jeu de la compétition à fond, ce qui n'a clairement pas été le cas en Ligue Europa, où hormis l'En Avant Guingamp cette saison, nombreuses ont été les écuries tricolores à délaisser la C3, trop contraignante selon eux en termes de calendrier pour les recettes qu'elle apporte : « Les clubs français râlaient car ils n’avaient pas les recettes des clubs anglais. Je leur ai dit : "Mais qu’est-ce que je fais pour les Portugais, les Suisses…" Ce n’est pas parce que vous payez 3 fois plus des mauvais joueurs qu'ils vont être meilleurs ». À bon entendeur...

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