PSG - Malmö : les notes du match

Par La Rédaction FM
9 min.
PSG Ángel Fabián Di María Hernández @Maxppp

Le PSG lance sa campagne de Ligue des Champions par un succès 2-0 face à Malmö. Une victoire marquée par la très bonne prestation d'Angle Di Maria.

C'est le grand retour de la Ligue des Champions ce soir. Pour ce match d'ouverture dans le groupe A, le PSG accueillait le champion de Suède Malmö. Une mise en bouche plutôt tranquille puisqu'il s'agit du petit poucet du groupe. Un match clin d'oeil aussi pour Ibrahimovic. L'attaquant phare du PSG est né et formé à Malmö. Le géant suédois était d'ailleurs de retour dans le onze de départ de Laurent Blanc. Il occupait la pointe dans la composition de départ aux côtés de Cavani et Di Maria. Seul Van der Wiel effectuait sa rentrée en tant que titulaire. Le Néerlandais profitait de la suspension d'Aurier. Une équipe qui avait tout de même fière allure.

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Et rapidement, le PSG prenait l'ascendant. Exerçant une grosse pression dans la moitié de terrain adverse, les Parisiens récupéraient le ballon très haut. Ce dont profitait Verratti pour envoyer Di Maria inscrire, du gauche, son premier but sous ses nouvelles couleurs (1-0, 4e). L'Argentin allait vraiment être l'homme fort de cette première mi-temps. C'est lui qui amenait constamment le danger devant le but suédois. Ses centres auraient dû être décisifs sans un Ibrahimovic parfois maladroit (15e, 16e, 20e). Di Maria manquait ensuite de peu le doublé. Sa frappe légèrement contrée frôlait la lucarne (33e). Et c'est bien le défaut de la première mi-temps du PSG. Ultra dominateur, le champion de France ne parvenait pas à creuser l'écart malgré une pléiade d'occasions. En face, Malmö ne se créait qu'une seule opportunité avec cette frappe trop croisée de Djurdjic (34e).

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Car avec un but d'avance seulement, le PSG était encore à la merci d'une égalisation. Malmö l'a bien compris et tentait de déstabiliser une équipe parisienne pas vraiment revenue avec un esprit conquérant sur la pelouse. Thiago Silva devait se sacrifier après une perte de balle largement évitable entre Verratti et David Luiz (50e). Cette période de remous n'était que de courte durée. L'omniprésent Di Maria inquiétait Wiland (52e). Et après un nouvel arrêt du gardien suédois devant Maxwell (59e), il devait s'incliner sur une tête de Cavani (2-0, 61e). L'Uruguayen n'était pas loin du doublé sans une tergiversation de Verratti (63e). Peu après, David Luiz voyait Wiland le mettre en échec sur corner (68e). Après cette foule d'occasions, le PSG assurait le service minium. Si tout n'a pas été brillant collectivement notamment avec ce passage à vide en début de seconde période, Paris s'offre un succès logique et démarre bien sa campagne de Ligue des Champions. Le club de la capitale peut également être satisfait de l'apport de Di Maria, déjà décisif.

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L'homme du match : Di Maria (8) : omniprésent offensivement, c'est de lui que sont arrivées les meilleures occasions parisiennes (15e, 16e, 20e, 47e). Buteur une première fois très tôt dans le match (4e), il a frôlé le doublé (33e). Il a tiré ses coups de pied arrêtés avec plus ou moins de réussite. Son entente avec Van der Wiel côté droit semble déjà au point puisque le latéral droit a lui-même été convaincant dans cette rencontre. Sorti sous les ovations et remplacé par Lavezzi (85e) qui a apporté sa vitesse et sa roublardise (87e, 92e).

PSG :

  • Trapp (5,5) : le gardien allemand était attendu au tournant après son énorme bourde face à Bordeaux mais il n' pas eu grand chose à faire. Costaud dans ses rares interventions aériennes (56e), il a pu montrer son beau jeu au pied par séquences.

-Van der Wiel (6) : pour son premier match de la saison en tant que titulaire il a plutôt donné satisfaction. Souvent libre dans son couloir, il s'est mis en évidence offensivement et a distillé des centres qui auraient pu être décisifs (21e, 29e, 30e, 81e). Il a tout de même été bougé sur la meilleure occasion suédoise (34e). Une première réussie.

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  • David Luiz (5,5) : Solide dans les duels en témoigne ce ballon récupéré au physique dans les pieds de Djurdjic (16e), il s'est offert une solide prestation. Les attaquants suédois n'étaient pas des plus tranchants ce qui rend sa copie moyennement haute. Comme souvent, il commet une faute qui met ses coéquipiers en difficultés (50e) ce qui lui a valu d'être averti (71e). Il sait aussi se mettre en évidence sur coup de pied arrêté (68e).

  • Thiago Silva (6,5) : a l'image de son très bon début de saison, il semble être en totale confiance. Quand Paris joue en dilettante comme cela a pu arriver ce soir, il a remis de l'ordre dans l'équipe en bon capitaine qu'il est (50e). Une qualité de relance essentielle dans le jeu du PSG.

  • Maxwell (6,5) : on a connu le Brésilien plus tranchant. Discret dans un premier temps, on l'a même vu commettre des erreurs techniques inhabituelles chez lui comme ce corner concédé bêtement (53e). Il est monté en puissance durant la seconde période se permettant même une belle frappe cadrée (59e) puis offrant indirectement le second but à Cavani (61e).

  • Thiago Motta (6) : il a été très bon ce soir dans la conservation et la circulation du ballon. Toujours disponible en retrait, il a cette capacité à changer le rythme de son équipe sur une passe (36e, 73e). Sa qualité technique et son expérience ont fait du bien au PSG lorsque celui-ci a eu un quart d'heure moins bon en début de seconde période.

  • Verratti (6,5) : toujours aussi sur techniquement, il a mis Di Maria sur orbite sur l'ouverture du score (4e) et Lavezzi (90+2e). Toujours aussi collectif, il doit parfois avoir une réflexion plus individualiste comme sur cette occasion où il préfère la donner à Cavani (63e). Il a également connu des absences de concentration qui auraient pu être fatales au PSG (7e, 24e, 56e). Averti (66e).

  • Matuidi (5,5) : brillant depuis le début de la saison, l'international français a été un peu plus discret ce soir. Toujours actif au milieu, il n'a cessé faire l'élastique entre la défense et l'attaque. Seulement, il a été moins efficace, ratant même grossièrement une belle opportunité (25e), avant même de baisser le pied en fin de match, se contentant, alors que le score était assuré, de défendre dans sa moitié de terrain.

  • Di Maria (8) : voir ci-dessus.

-Ibrahimovic (5,5) : étonnement, il n'a pas cherché à décrocher au poste de meneur de jeu mais a préféré prendre la profondeur, c'est d'ailleurs comme cela qu'il a profité des ballons de Di Maria (15e, 16e, 20e) qu'il a vendangé. Pour son retour à la compétition face à son club formateur, le numéro 10 du PSG a cruellement manqué de réalisme devant le but. En seconde période, il a effectivement décroché et offert une passe décisive à Cavani en prolongeant d'une aile de pigeon un centre de Maxwell (61e). Remplacé par un Pastore (75e) discret.

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  • Cavani (6) : discret en première période, il ne s'est pas créé d'occasion, se mettant au service du collectif sur son côté gauche. Il faut dire que le jeu du PSG penchait à droite là où se situait Di Maria. Il débute la deuxième mi-temps en dévissant une offrande de l'Argentin (47e) mais se rattrape en propulsant le ballon de la tête, offrant le but du break au PSG (61e). Il manque le doublé de peu (63e).

Malmö :

  • Wiland (6): peu de gardiens auraient pu faire quoique ce soit sur la frappe victorieuse de Di Maria (4e). Pour le reste, Wiland rend une copie honnête, avec quelques parades dont horizontale sur une nouvelle tentative de l'Argentin (52e) ou un bel arrêt réflexe sur une tête de David Luiz (68e). Une autre tête, à bout portant, de Cavani sur le deuxième but (62e) ne lui laisse aucune chance. Il évite le naufrage de Malmö en gagnant encore un duel contre Lavezzi dans le temps additionnel.

  • Tinnerholm (3): sur le côté droit, il s'est montré un peu moins débordé que Yotun, mais c'est principalement parce que Cavani repiquait dans l'axe. Malmö peinant à sortir de sa moitié de terrain, il n'a pas pu apporter la moindre plus-value offensive. Il laisse Maxwell centrer à la 62e quand Paris fait le break.

  • Arnason (3,5): battu par Ibrahimovic de la tête, sans conséquence (15e) il a symbolisé cette défense centrale à trois qui ne marche pas, en laissant les attaquants parisiens reprendre presque tous les centres. Il n'est pas loin de battre son propre gardien sur un centre à ras de terre (21e)

  • Bengtsson (3): Malmö a eu beau jouer bas avec une défense renforcée, le défenseur central trouve le moyen d'être battu aussi sur des appels en profondeurs. Egalement trop statique sur les occasions parisiennes, il offre un coup-franc très dangereux à la 41e à l'entrée de la surface. Il commet encore une grosse faute sur Di Maria (64e) qui lui vaut un carton jaune.

  • Carvalho (3): le jeune Uruguayen (21 ans) n'a pas plus convaincu que ces deux compères en défense centrale. Sur la gauche de cette charnière, il n'a pas du tout couvert les espaces dans le dos de Yotun, contribuant à offrir à Di Maria de véritables boulevards. Il fait les frais du retour de son équipe à une défense à quatre, remplacé par Rodic, un milieu de terrain dès la pause. L'entrée du Serbe coïncide avec la meilleure période de Malmö au début de la seconde période pour un petit quart d'heure seulement.

  • Yotun (3): déposé par Di Maria dès la 4e minute de jeu, le latéral gauche n'a pu que regarder l'Argentin ouvrir le score, le début d'une soirée très compliquée pour le Péruvien, auteur de plusieurs transmissions ratées.

  • Adu (4): autre inconvénient du système en 5-3-2 de Åge Hareide, le Ghanéen s'est retrouvé, avec Lewicki, en infériorité numérique dans l'entrejeu en première période contre le trio Verratti-Motta-Matuidi, déjà supérieur techniquement. Résultat, il a passé beaucoup de temps à courir après le ballon. Averti à la 57e. Il ne se signale plus vraiment jusqu'à sa sortie au profit de Rakip (85e)

  • Lewicki (3,5): forcément en grande difficulté lui aussi, les milieux du PSG l'ont souvent passé comme une formalité. La défense suédoise en a payé les conséquences en essuyant d'incessantes vagues. Pour ne rien arranger, il s'est montré peu inspiré pour jouer vers l'avant

  • Berget (3): sensé approvisionner les deux attaquants en ballons, il en a lui-même été sevré. Le meneur de jeu Suédois s'est montré décevant comme en témoigne son faible nombre de passes tentées : 22 en 90 minutes.

  • Djurdjic (4): il se procure les très rares occasions de Malmö en gagnant un duel de l'épaule contre van der Wiel (34e) et en réussissant une frappe cadrée mais trop molle (78e). Convaincant dans le pressing et dans l'impact physique, moins dans son jeu de passes.

  • Rosenberg (3,5): le capitaine n'a pas été avare d'efforts mais a dû se contenter de ballons quasi-inexploitables, le forçant à faire quelques fautes sur les défenseurs du PSG et le privant de situations d'occasions de tirer au but.

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