La menace qui plane sur le PSG, l'OM, et l'OL

Par Khaled Karouri
2 min.
PSG @Maxppp

Le bras de fer est engagé avant les élections du Conseil d'Administration de la Ligue. Et à ce petit jeu, le Paris Saint-Germain, l'Olympique de Marseille, et l'Olympique Lyonnais pourraient perdre très gros.

Qui dit trêve internationale dit repos pour les clubs français. Et pourtant, une drôle de bataille se joue en coulisses. Sur fond de lutte de pouvoir et de guerres intestines, la Ligue va procéder au renouvellement de son Conseil d'Administration mercredi prochain. De nombreuses candidatures ont déjà été déposées, seize au total sur les huit sièges attribués aux présidents de L1, et certaines d'entre elles devraient être recalées, à l'image de celles de Waldemar Kita (FC Nantes), Cédric Dufoix (qui représente l'OM), et Nasser Al-Khelaïfi (PSG).

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Des candidatures qui, si elles devaient bel et bien être retoquées, empêcheraient donc Marseille et Paris de siéger. Une voie royale pour l'Olympique Lyonnais et son toujours inventif président Jean-Michel Aulas ? Pas si sûr, bien au contraire même. C'est en tout cas ce que révèle L’Équipe dans ses colonnes ce samedi matin. Vice-président du CA de la Ligue depuis maintenant 25 longues années, celui qui a pris les commandes de l'écurie rhodanienne en 1987 risque cette fois de ne pas obtenir un nouveau mandat.

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Aulas bientôt à la FFF ?

En cause, sa position au sujet de la réforme de la Ligue des Champions, imposée à l'UEFA par l'Association Européenne des Clubs (ECA), où siège JMA. Là où les autres clubs français estiment que cette réforme joue en défaveur de l'élite tricolore, le dirigeant lyonnais a lui été le seul à apprécier cette initiative, se mettant donc à dos le reste de l'assemblée, qui estime qu'il ne prêche que pour sa paroisse sans penser à l'intérêt global du football français. Une critique qui pourrait donc se traduire concrètement par une défaite aux prochaines élections du CA de la Ligue.

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Interrogé par L’Équipe, Aulas assume : « J'ai simplement dit que cette réforme ne pénalisait pas la France par rapport au passé, mais qu'elle était moins favorable à la France qu'à l'Italie. J'ai également dit qu'il fallait obtenir une compensation sur la Ligue Europa. (...) S'il n'y a ni le PSG, ni l'OM, ni Lyon, j'espère au moins qu'il y aura Monaco », espère celui qui pourrait, s'il était mis de côté à la Ligue, tenter d'intégrer le Comité exécutif de la Fédération Française de Football en mars prochain. Qu'on se le dise, on ne se débarrasse pas de JMA comme ça !

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