Le PSG, son avenir, son jeu : Marco Verratti dit tout

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
PSG Marco Verratti @Maxppp

Le petit milieu de terrain du PSG s'est confié à L’Équipe au sujet du début de saison du club parisien, moins emballant que prévu, mais aussi sur son jeu fait de prises de risques souvent insensées.

Encensé quand le PSG tourne bien, souvent pointé du doigt pour un rendement insuffisant dès que la machine coince, Marco Verratti semble être le baromètre du club de la capitale. Pour sa troisième saison, il fait en tout cas presque déjà figure de taulier malgré ses 21 ans. Alors, pendant que les critiques pleuvent sur le PSG, lui assure que la version 2014-2015 est meilleure que la précédente. Tout en concédant quelques difficultés cependant.

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« Je pense que nous sommes plus forts. On se connaît tous mieux qu'il y a un an. Pour l'instant, ça joue moins bien mais il y a eu des matches nuls, comme à Rennes (1-1, le 13 septembre), durant lesquels on s'est procuré beaucoup d'occasions. Après, c'est vrai, on livre parfois des matches un peu… comme-ci comme-ça. Mais on n'est pas en crise. On n'a encore perdu aucun match. On doit juste penser à mieux jouer, et surtout à marquer plus de buts », a-t-il expliqué au quotidien L’Équipe, à quelques heures du coup d'envoi de PSG-Barça.

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Verratti se sent bien au PSG

Verratti réclame plus de buts, mais il n'évoque pas le fait d'en encaisser moins, un domaine qui reste à améliorer cette saison. L'international italien est d'ailleurs souvent visé par ses détracteurs au sujet de ses prises de risque incroyables en défense, lorsqu'il part dans des séquences de dribble dans ou juste devant sa surface.« Que voulez-vous, je suis un peu étrange… Quand je suis dans ma moitié de terrain, je me sens plus en sécurité. Je ne sais pas toujours quoi faire, plus haut sur le terrain, quand on a une occasion chaude. Je touche beaucoup de ballons, mais je tire très peu. Je dois peut-être faire d'autres choix plutôt que de toujours chercher un coéquipier », se défend-il. « Les joueurs m'encouragent même à cultiver mon style, à garder le ballon plutôt qu'à faire une transversale de cinquante mètres. Après, c'est à moi de bien évaluer quand je peux garder un peu le ballon ou quand ce n'est pas nécessaire. »

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Il faut en tout cas croire qu'il n'est pas prêt à gommer ce défaut. Et pourquoi pas après tout ? Ce défaut de gourmandise ne l'empêche pas d'être suivi par les plus grands clubs européens. Déjà l'été dernier, il a eu quelques touches mais il avait déjà décidé de poursuivre au PSG. « Rester ici a toujours été mon premier choix. Je joue dans un des meilleurs clubs du monde avec un très bon entraîneur (Laurent Blanc), qui m'accorde sa confiance. Je n'avais donc pas la tête à partir. Quand je me sens bien dans une équipe, je ne regarde pas ailleurs, même si on parle du Real Madrid ou du Bayern Munich. » Au PSG de tout faire pour que le petit Italien reste satisfait.

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