Touché en plein coeur par le décès de son jeune frère Ibrahim, Yaya Touré n'a pas eu l'occasion de lui rendre visite avant le début du Mondial, en raison de ses obligations avec Manchester City, qui a complètement négligé le drame vécu par son joueur.
C'est une terrible nouvelle qui a frappé Yaya et Kolo Touré après le match perdu de la Côte d'Ivoire face à la Colombie. Leur frère Ibrahim s'est éteint à 28 ans, des suites d'un cancer. De quoi toucher en plein cœur le milieu de terrain Yaya Touré, homme clé de la sélection ivoirienne et de Manchester City, particulièrement proche de son frère, qu'il avait ramené près de lui à Manchester pour le faire soigner.
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L'état de santé de son frère était donc inquiétant avant le début de la Coupe du Monde. Et Yaya Touré n'a clairement pas apprécié, une nouvelle fois,l'attitude des dirigeants de Manchester City à son égard, comme il l'a confié dans les colonnes de France Football. « À la fin de la saison, j'aurais voulu rester quatre ou cinq jours avec mon frère avant de m'envoler pour préparer le Mondial avec la Côte d'Ivoire. Sauf que City n'a pas souhaité m'accorder ces quelques jours (avant de partir au Mondial avec la sélection ivoirienne). Je suis allé célébrer dans la foulée (de la fin de saison) le titre de champion (d'Angleterre des Citizens) à Abu Dhabi, alors que mon petit frère s'éteignait dans son lit », écrit-il dans sa chronique.
« Après coup, je m'en veux de ne pas avoir insisté. De ne pas m'être fait respecter. Pourtant, mes dirigeants savaient bien que je souffrais dans ma chair depuis quelques mois de voir la santé de mon frère décliner. (…) On a voulu me rendre insensible et, le pire, c'est que j'ai laissé faire », poursuit-il. Voilà une nouvelle pierre dans le jardin de Manchester City, qui fait preuve d'un étrange comportement avec son joueur. L'agent de Yaya Touré avait déjà, il y a quelques semaines, taclé les dirigeants anglais, coupables de ne pas avoir souhaité l'anniversaire de leur joueur. Dans la foulée, le drame traversé par Yaya et sa famille n'a pas poussé la direction Citizen à accorder un traitement de faveur au milieu de terrain, le forçant à assurer les obligations post-saison. De quoi accréditer encore plus la thèse d'un départ cet été...
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