LdC : sauvé par Joselu, le Real Madrid renverse le Bayern Munich sur le fil et jouera la finale

Par Victor Garlan
3 min.
Joselu avec le Real Madrid @Maxppp

Un choc entre deux mastodontes du football européen. Au lendemain de la qualification du Borussia Dortmund au détriment du Paris Saint-Germain, le Real Madrid et le Bayern Munich se disputaient le dernier ticket pour la grande finale qui aura lieu à Wembley, le 1er juin prochain. Au terme d’une confrontation aller de haute volée où les deux formations s’étaient neutralisées (2-2), le sort de cette demi-finale devait se décider au Santiago Bernabéu. Motivé à l’idée d’accrocher la 18e finale de son histoire et soutenu par son douzième homme, le club merengue donnait le tempo d’entrée de jeu. Néanmoins, la défense munichoise, bien en place et réactive, donnait du fil à retordre à l’armada offensive madrilène portée par un Vinicius Jr très actif aux avant-postes, mais trop court pour reprendre un centre fort de Carvajal (7e). Véritable dynamiteur d’une formation madrilène très entreprenante, le Brésilien manquait, par la suite, de réussite en touchant le poteau d’un tir croisé avant que Rodrygo, au rebond, ne bute dans la foulée sur Neuer (14e).

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Miraculé, le Bayern Munich peinait à répondre du tac au tac à son opposant et enregistrait un premier coup dur avec la sortie sur blessure de Gnabry peu avant la demi-heure de jeu (27e). Retrouvant progressivement des couleurs grâce à un bloc positionné plus haut sur le pré, le club munichois était tout proche de faire mouche sur sa première tentative. À la réception d’un ballon renvoyé plein axe par la défense ibère suite à un centre de Kimmich, Kane osait une volée aux 20 mètres, détournée par Lunin en corner (27e). Un léger frisson pour l’équipe locale qui repartait immédiatement à l’assaut du but allemand. Animé par la volonté d’étouffer son adverse, le Real Madrid accentuait sa domination dans le camp munichois. Déterminé à marquer cette rencontre de son empreinte, Vinicius Jr s’illustrait à nouveau d’un centre-tir enveloppé qui obligeait Neuer à se détendre pour maintenir son équipe à flot (40e). Sauvé par son portier, le Bayern Munich parvenait à tenir tête à son homologue espagnol à la pause.

Le Real Madrid peut remercier son nouveau héros : Joselu

Après le repos, le Real Madrid revenait avec les mêmes intentions que lors du premier acte. Virevoltant et habile techniquement, Vinicius Jr insistait davantage sur le côté gauche de la défense munichoise sans pour autant parvenir à la prendre à revers. Dominé mais accrocheur, le Bayern répondait par l’intermédiaire d’un Davies imprécis (47e) puis d’un Kane beaucoup trop isolé pour tromper Lunin (54e). En totale perte de ses moyens, le Rekordmeister s’en remettait à son dernier rempart. Impérial sur sa ligne et dans ses sorties, Neuer écœurait tour à tour Rodrygo (59e) puis Vinicius Jr, en réalisant notamment une parade monstrueuse devant le Brésilien (61e). À l’heure où le Real Madrid se cassait les dents sur l’international allemand, le Bayern Munich prenait l’avantage contre le cours du jeu sur une inspiration lumineuse de Davies. Sur une longue ouverture de Kane, le latéral canadien se plaçait sur son pied droit et armait une frappe lumineuse pour nettoyer la lucarne de Lunin (0-1, 68e).

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Virtuellement éliminé par une formation bavaroise outrageusement dominée jusqu’ici, le Real Madrid pensait revenir in extremis dans la partie grâce à Valverde, l’affût sur un corner de Modric (71e). C’était sans compter sur l’intervention du VAR pour annuler le but de l’Uruguayen pour une faute de Nacho sur Kimmich au départ de l’action. Une fausse joie pour le club merengue qui était toutefois encore loin d’avoir dit son dernier mot à l’image de cette tête plongeante de Vinicius Jr, hors-cadre (83e). Voyant la qualification lui filer entre les doigts, Ancelotti jetait ses ultimes forces dans la bataille en privilégiant des choix ultra-offensifs avec les entrées de Brahim Diaz puis Joselu. Un coaching du technicien italien qui s’avérait immédiatement payant. À l’affût sur une faute de main de Neuer, l’attaquant de 34 ans surgissait pour crucifier le portier allemand (1-1, 88e) avant de doubler la mise en réceptionnant un centre de Rudiger (2-1, 90e). Auteur d’une entrée fracassante, l’Ibère délivrait le Real Madrid dans le temps additionnel, arrachant sa qualification pour la finale !

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