Le Real Madrid prêt à tourner une longue page de son histoire

On ne sait pas encore si Manuel Pellegrini remportera un titre avec le Real Madrid. Toujours est-il que le Chilien restera dans l'histoire du club merengue comme l'entraîneur qui mit fin au règne de Raul dans la capitale espagnole...

Par Alexis Pereira
2 min.
Raul poussé vers la sortie @Maxppp

La blessure de Gonzalo Higuain oblige Manuel Pellegrini à revoir ses plans pour le mois à venir. Et mis à part Karim Benzema, on ne voit pas qui d'autre pourrait le remplacer dans le onze de départ du Real Madrid. Pourtant, à y regarder de plus près, Raùl (32 ans) ferait un postulant tout à fait crédible au poste. Les états de service de l'international espagnol (44 buts en 102 sélections) au sein de la Casa Blanca plaident en sa faveur (226 réalisations en 535 rencontres en championnat). D'autant plus que, même s'il n'a plus ses jambes de 20 ans, el 7 reste un redoutable finisseur (5 buts cette saison).

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Hélas, il semble que ce statut n'impressionne pas vraiment son entraîneur. Cette saison, pour la première fois depuis ses débuts à Bernabeu en 1995 (si l'on exclut les périodes où il a été blessé), le natif de Madrid n'est pas titulaire (6 fois aligné d'entrée en 17 journées de Liga). De nombreux techniciens sont passés (Vicente del Bosque, José Antonio Camacho, Carlos Queiroz, Vanderley Luxemburgo, Fabio Capello, Bernd Schuster et Juande Ramos pour ne citer qu'eux) et ont amené avec eux des attaquants talentueux (Samuel Eto'o, Nicolas Anelka, Javier Portillo, Michael Owen, Antonio Cassano, Roberto Soldado ou encore Klaas Jan Huntelaar), mais Raul s'est toujours solidement accroché à sa place, à force de volonté, de buts et parfois même de lutte d'influence au sein du vestiaire.

Cette époque glorieuse est aujourd'hui révolue. Raul n'est plus intouchable et se retrouve avec un statut de simple remplaçant. Et même s'il clame haut et fort que les relations avec son coach sont au beau fixe, son ego a dû en prendre un coup. D'après le quotidien sportif ibérique Sport, el Angel de Madrid, qui se considère suffisamment armé pour jouer deux dernières saisons au haut niveau, songerait même à quitter son club de toujours. La Major League Soccer l'appelle de ses vœux. Il cèdera peut-être à ses sirènes. À moins que le phœnix ne renaisse de ses cendres...

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