La LFP réagit à l'affaire beoutQ

En Angleterre, les investisseurs saoudiens sont encore loin d'avoir racheté Newcastle. Outre les accusations de non respect des droits de l'homme, l'Arabie Saoudite est également accusée d'être liée au scandale beoutQ, une chaîne pirate diffusant les rencontres de Premier League. Mais en France aussi. Et cet après-midi, la LFP a tenu à se féliciter du rapport de l'OMC prouvant que l'état pétrolier est bien en faute.
« La LFP salue le rapport publié par l'OMC le 16 juin 2020 qui condamne le piratage et la violation des droits de propriété intellectuelle. La LFP est déterminée à protéger ses droits ainsi que ceux de ses partenaires média qui contribuent largement au bon fonctionnement de l'écosystème sport en France à travers une solidarité entre le sport professionnel et le sport amateur. Dans le cadre des procédures engagées, les preuves fournies par la LFP ont contribué à établir la responsabilité de l'Arabie Saoudite dans les opérations de piratage de beoutQ, ainsi que le rapport de l'OMC l'a confirmé. Alors que la LFP a porté plainte en France et engagé des démarches auprès de la commission européenne au sujet de beoutQ et Arabsat, elle n'a pas été en mesure d'engager une action judiciaire contre beoutQ en Arabie Saoudite. Le rapport de l'OMC a permis de faire la lumière dans cette affaire et la LFP continuera à se battre aux côtés de beIN Sports jusqu'à ce que tous les dommages causés soient réparés. Comme l'OMC, la LFP est attachée au respect des droits de propriété intellectuelle des ayant-droits du sport et œuvre à cette fin, notamment dans le cadre de l'Association pour la Protection des Programmes Sportifs (APPS) dont elle assure la présidence », peut-on lire dans le communiqué.
En savoir plus sur