Les capitaines du FC Barcelone ont envoyé une lettre à Josep Maria Bartomeu pour réclamer leur droit à négocier de manière individuelle une éventuelle baisse de salaires.
La tension ne retombe pas au FC Barcelone. Les négociations concernant les baisses de salaires souhaitées par la direction de Josep Maria Bartomeu, au regard de l'impact de la crise de la Covid-19 sur les finances du club, n'enchantent pas le vestiaire blaugrana. Et si quatre joueurs - Clément Lenglet, Frenkie de Jong, Gerard Piqué, Marc-André ter Stegen - ont accepté de prolonger en revoyant leurs émoluments à la baisse, tous ne sont pas sur la même longueur d'onde. Mundo Deportivo nous apprend ainsi que six autres titulaires - Lionel Messi, Sergi Roberto, Sergio Busquets, Jordi Alba, Philippe Coutinho, Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé - ont été approchés mais ont finalement refusé ladite proposition.
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On apprend aussi dans les colonnes d'El Mundo qu'après de premiers échanges de burofax, le groupe de capitaines (Messi, Roberto, Busquets, Piqué) a envoyé, au nom du groupe, une lettre pour expliquer ce choix. Et le ton est clairement monté. «Nous ne tolèrerons pas que le Barça viole nos droits au regard des arguments avancés dans la lettre de la direction, qui considère que la seule manière d'atteindre son objectif est à travers d'actions conjointes de tous les collectifs et départements du club, quand, dans le même temps, elle reconnaît, en totale contradiction, que certains secteurs ont déjà réalisé les économies souhaitées», peut-on lire.
Le ton monte d'un cran
Mais cela ne s'arrête pas là. «Nous ressentons mal-être et déception que ces manœuvres du club, sans aucun motif légal, causent des soucis dans notre groupe, puisqu'on entend nous imposer unilatéralement des décisions, en ignorant quelconque opinion divergente à ce sujet», glissent-ils, regrettant la teneur des négociations. «Cela nous paraît honteux que le club ne nous accorde qu'un représentant à la table des négociations où 13 membres seront réunis, pour que, en réalité, notre capacité de dissuasion soit nulle».
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Dans ce contexte, ces joueurs ont tenu à réaffirmer que le vestiaire était uni face à cette situation. «Tout l'effectif est uni. Le groupe est uni et est conscient de la situation provoquée par la pandémie. Nous avons déjà fait un effort pour aider, mais nous ne tolèrerons pas que cela serve de prétexte pour abuser de nos droits », ont-ils conclu. Bartomeu et ses équipes, qui doivent dans le même temps gérer la mise en place du référendum lié à la motion de censure à leur encontre, sont prévenus, les discussions s'annoncent bien plus compliquées que prévu. Le Barça se serait sans doute bien passé de cette nouvelle affaire...
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