Ligue 1

OL : la presse européenne n’en revient pas de la sanction de Paulo Fonseca

Au lendemain de la lourde sanction prononcée à l’égard de Paulo Fonseca pour son agression contre Benoît Millot, la presse européenne réagit avec étonnement.

Par Jordan Pardon
2 min.
Fonseca @Maxppp

Il n’y a pas qu’en France que la sanction de Paulo Fonseca suscite les débats. Hier soir pour ses 52 ans, l’entraîneur portugais a eu le malheur d’apprendre son sort après son (quasi) front contre front avec Benoît Millot : 9 mois de suspension, c’est-à-dire jusqu’au 30 novembre, et une interdiction d’accéder au vestiaire et au terrain jusqu’au 15 septembre. Si cette sanction s’applique, pour le moment, en Ligue 1, elle pourrait bel et bien s’étendre jusqu’aux compétitions internationales, à condition que la FFF obtienne gain de cause auprès de la FIFA.

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L’OL, de son côté, entend épuiser tous les recours possibles pour revoir cette suspension à la baisse, et John Textor a d’ailleurs affirmé publiquement son soutien pour son entraîneur. Il n’empêche qu’aujourd’hui, cette actualité résonne jusqu’à l’international. «La sanction est très lourde : neuf mois. À l’occasion de son 52e anniversaire, Fonseca se retrouve sans vestiaire, avec une sanction qui va bien au-delà de la saison en cours (…) Le climat autour des arbitres en France est inédit, pimenté également par les récentes accusations de corruption de Marseille», écrit par exemple le journal milanais Corriere della Sera. Roma News ajoute : «une sanction sensationnelle et inédite pour l’ancien entraîneur de la Roma.» «Coup de poing très dur de la part de la fédération française», ajoute la Gazzetta dello Sport.

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L’Europe s’empare du sujet

Au Portugal, la chaîne de télé SIC Noticias écrit sur son site : «après avoir touché sa tête avec l’arbitre lors du match entre Lyon et Brest, l’entraîneur portugais a été sévèrement sanctionné par la commission de discipline et pourrait voir sa place au sein du club français en danger.» Son de cloche à peu près similaire chez les grands journaux du pays Record et A Bola. En Allemagne, Sport 1 évoque aussi une sanction «plus que sévère» tandis que Spiegel parle de «punition extraordinaire», ajoutant :

Les 9 mois de suspension de Paulo Fonseca sont-ils justifiés ?
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«Les suspensions dans le football sont généralement une question de semaines. Pour deux cartons jaunes, il y a un match, pour un carton rouge, il y en a peut-être deux, trois ou, dans le cas de fautes très graves ou de conduite antisportive, même cinq matchs. Paulo Fonseca en rêverait», ajoute le média. Même en Ukraine, où Paulo Fonseca a laissé un bon souvenir pour son passage au Shakhtar Donestk entre 2016 et 2019, cette sanction fait l’objet de discussions. Fakty écrit par exemple : «malgré ses excuses, Paulo Fonseca subit un coup de poing fatal de la LFP. Une sévère sanction de 9 mois.» En Angleterre, The Guardian, Sky Sports, la BBC, le Daily Mail et tous les autres grands médias traditionnels s’emparent aussi du dossier, sans forcément émettre de jugement. Vous l’aurez compris, les remous autour de l’arbitrage français dépassent les frontières.

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