De retour dans les buts parisiens lors du choc de la 2e journée de Ligue des Champions, Gianluigi Donnarumma a vécu une soirée terrible du côté de l’Emirates Stadium. Fautif sur les deux buts inscrits par Arsenal, le Transalpin restera finalement comme le symbole d’un PSG trop friable.
Blessé et absent contre Girona, Reims et Rennes, Gianluigi Donnarumma (25 ans) faisait son retour dans les cages parisiennes, ce mardi soir, sur la pelouse de l’Emirates Stadium. Aligné à la base du 4-3-3 dessiné par Luis Enrique, le portier italien (68 sélections) a malheureusement vécu une soirée cataclysmique lors du choc de la 2e journée de la phase de Ligue face à Arsenal (0-2). Critiqué à maintes reprises depuis le début de son aventure francilienne - notamment lors des grands rendez-vous - l’ancien gardien de l’AC Milan a une fois de plus donné du grain à moudre à ses détracteurs.
Peu inquiété dans l’entame de cette rencontre européenne, excepté cette sortie musclée face à Martinelli d’entrée de jeu (3e), le natif de Castellammare di Stabia délaissait une première fois ses coéquipiers sur une sortie aérienne plus que douteuse. Trop approximatif au moment de lire la trajectoire du centre de Leandro Trossard, Donnarumma, peu aidé par le marquage laxiste de Willian Pacho, était finalement devancé par Kai Havertz, auteur de l’ouverture du score d’une tête précise (0-1, 20e). Plombé par cette intervention manquée, le droitier d’1m96 se montrait, par ailleurs, toujours aussi peu rassurant dans son jeu au pied. Une soirée qui allait devenir un peu plus terrible à la demi-heure de jeu…
Deux bévues et des parades…
Sur un coup franc de Bukayo Saka, le Transalpin - encore abandonné par une défense bien trop laxiste - se trouait totalement au moment de repousser le cuir et laissait l’enceinte anglaise exploser une seconde fois (0-2, 35e). Légèrement plus inspiré au moment de détourner la déviation de Trossard (38e), le numéro 1 des champions de France en titre rentrait malgré tout tête basse aux vestiaires. Une respiration d’une quinzaine de minutes qui aura toutefois permis à l’intéressé de retrouver quelques sensations, notamment sur sa ligne. Décisif au moment de repousser la frappe de Gabriel Martinelli (51e), il était encore présent pour capter la tête piquée de Kai Havertz (58e).
Deux arrêts offrant quelques espoirs aux Parisiens, à l’instar de cette déviation de Joao Neves terminant sur la barre transversale de David Raya (66e) ou des frappes successives de Fabian Ruiz (67e) et Kang-In Lee (69e). En vain. Malgré une nouvelle intervention déterminante face à Kai Havertz (75e), le mal était déjà fait et le PSG concédait sa première défaite de la saison. Interrogé en conférence de presse quelques minutes après ce revers, Luis Enrique - qui n’avait pas hésité à s’emporter auprès d’une journaliste de Canal + quelques instants plus tôt - refusait cependant d’accabler le principal concerné.
«Je ne vais pas m’en prendre à qui que ce soit après une défaite, c’est ma responsabilité. Gigio était comme les autres, pas au niveau habituel. Arsenal méritait la victoire et nous méritions la défaite», concédait le technicien espagnol au sujet de l’Italien crédité d’un 3 par la rédaction FM. Une chose est sûre, les ouailles de Luis Enrique, globalement trop friables lors de ce rendez-vous londonien, vont rapidement devoir tourner la page. Tout comme Gianluigi Donnarumma, capable du meilleur, mais aussi du pire…
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