Maroc, Espagne : la mise au point de Brahim Diaz sur son choix

Par Hanif Ben Berkane
2 min.
Brahim Díaz  @Maxppp

Au coeur d’une bataille entre le Maroc et l’Espagne, Brahim Diaz a finalement fait le choix de représenter les Lions de l’Atlas en sélection. Un gros coup pour la fédération marocaine qui récupère donc un élément important du Real Madrid cette saison mais un coup dur pour la Roja qui fait une croix sur un joueur offensif intéressant. Surtout, la fédération espagnole souhaitait vivement le récupérer alors que la presse locale expliquait que le joueur, mécontent de ne pas voir De La Fuente le convoquer, avait décidé de jouer avec le Maroc.

La suite après cette publicité

Ce mercredi soir, Brahim Diaz a officialisé son choix puisqu’il figure dans la liste du Maroc pour les matches face à la Mauritanie et l’Angola. Et dans un entretien pour El Larguero, le milieu de 24 ans a mis les choses au clair sur son choix. «Je n’ai jamais forcé pour jouer pour l’Espagne et je ne le ferai jamais. Je parle sur le terrain. C’est sur le terrain que l’on est bon et que les mérites s’accumulent. Si De La Fuente faisait référence à moi, je ne me sens pas interpellé. À aucun moment je ne fais pression ou n’exige de qui que ce soit. Ce n’est pas mon cas. Je ne suis pas ce genre de personne. Je me sens 100% espagnol et je me sens 100% marocain. J’ai grandi en Espagne. Si je dois marquer un but contre l’Espagne, j’en serai bien sûr ravi, mais je préfèrerai aussi marquer des buts contre une autre équipe. L’amour que l’Espagne et le Maroc m’ont donné est très grand, ce sont deux pays merveilleux. J’ai des racines marocaines (de ma grand-mère paternelle), mais j’ai grandi en Espagne (…) Je peux vous dire que je suis convaincu à 100 % de ma décision. Qui n’aime pas figurer sur la liste d’une équipe comme le Maroc ? Je décide toujours avec mon cœur et c’est comme ça cette fois aussi. Je suis un garçon avec des rêves, c’est simple. L’affection et le projet qu’ils m’ont enseigné au Maroc me semblent très bons. La décision est prise. Maintenant, cela ne vaut plus la peine de penser à ce qui se serait passé si… Rien n’aurait changé.» Des mots forts qui vont plaire aux supporters marocains.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité