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Comment Carlo Ancelotti veut ramener le Brésil sur le toit du monde

Carlo Ancelotti ouvre une nouvelle ère à la tête du Brésil, avec en ligne de mire la qualification pour la Coupe du monde 2026. Nommé après l’éviction de Dorival Junior, l’Italien débarque avec ambition et humilité, déterminé à ramener la Seleção au sommet.

Par Raphaël Raffray
2 min.
Carlo Ancelotti, au Real Madrid @Maxppp

Carlo Ancelotti ouvre une nouvelle page de l’histoire du Brésil. Écarté après une gifle 4-1 infligée par l’Argentine en mars, Dorival Junior laisse sa place à l’un des techniciens les plus titrés du football moderne. À peine libéré par le Real Madrid, qu’il a quitté sur une victoire maîtrisée face à la Real Sociedad, l’Italien prend les commandes de la Seleção avec un objectif clair : qualifier le Brésil pour la Coupe du monde 2026. En amont des matchs décisifs face à l’Équateur (6 juin) et au Paraguay (11 juin), Ancelotti a dévoilé une première liste à la hauteur de l’enjeu et a posé les fondations d’un renouveau ambitieux.

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« C’est un honneur et une fierté de diriger la meilleure équipe du monde », a déclaré Carlo Ancelotti, fraîchement nommé à la tête de la sélection brésilienne. Conscient de l’ampleur de la tâche, l’entraîneur italien s’est dit « très enthousiaste » à l’idée de ramener la Seleção sur le toit du monde. « J’ai beaucoup de travail devant moi, je suis très impatient que le Brésil redevienne champion. Allons-y ensemble, nous avons besoin de vous tous », a-t-il lancé, touché par « l’affection » reçue dès son arrivée. « J’ai toujours eu un lien particulier avec ce pays… Je vais m’efforcer de fournir un travail de très haut niveau », a-t-il encore affirmé. Son ambition est claire : faire de la Canarinha une candidate crédible au titre mondial.

Une vision souple centrée sur les joueurs

Connu pour son pragmatisme, Ancelotti a rappelé sa philosophie d’adaptation. « Ma philosophie est que je n’en ai pas… Le système doit dépendre des caractéristiques des joueurs », a-t-il expliqué, insistant sur la nécessité de mettre en valeur le talent exceptionnel du football brésilien. Loin d’imposer un style figé, il veut « relier le talent au sacrifice », et rejette l’idée d’une identité unique : « Je n’aime pas une équipe qui a une identité. Si vous voulez faire les choses bien, vous devez faire beaucoup de bonnes choses ».

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L’entraîneur italien place également la relation humaine au cœur de sa méthode. « La relation personnelle est quelque chose que je compte beaucoup dans l’environnement de travail », a-t-il insisté, soulignant la capacité des Brésiliens à conjuguer sérieux et légèreté. Pour lui, le mélange entre jeunesse et expérience, comme la présence de Casemiro (33 ans) et d’Estevão (17 ans), est fondamental : « Pour faire une convocation, je ne regarde pas le passeport. Casemiro est ici parce qu’il le mérite. Parmi ses qualités, il a l’expérience, le leadership. Estevao n’est pas là parce qu’il a 17 ans. Il est là parce qu’il joue, il a la qualité d’être ici. La connexion qui apporte, l’enthousiasme, le goût, l’expérience vous apporte le leadership ». Une alchimie qu’Ancelotti espère finalement transformer en unité nationale : « Ce que j’espère, c’est que les gens se connectent avec l’équipe… C’est essentiel pour gagner la Coupe du monde ».

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