Ligue 2 : Bordeaux l’emporte sur le fil face au promu Concarneau

Par Chemssdine Belgacem
2 min.
Bordeaux @Maxppp

Après la gifle inaugurale reçue la semaine passée sur la pelouse de Pau (3-0), Bordeaux recevait ce lundi le promu Concarneau pour se refaire la cerise. Alors que les Thoniers avaient accroché le nul à Bastia le week-end dernier, ils venaient en Gironde avec l’envie de profiter des doutes des hommes de David Guion, qui retrouvaient le Matmut-Atlantique presque trois mois après la soirée cauchemar face à Rodez. Le début de rencontre a été à l’avantage des Girondins. Gaëtan Weissbeck a d’ailleurs allumé la première mèche mais l’ancien Sochalien a trop croisé sa frappe (4e). Prenant de la confiance au fil des minutes, le club breton s’est alors montré dangereux en contre et, sur l’un d’entre eux, était proche d’obtenir un penalty suite à un contact limite entre Mouazan et Ignatenko (22e). Le club au scapulaire a remis la pression sur une nouvelle tentative de Weissbeck (25e) avant que Livolant ne soit bien stoppé par Georgen dans la surface bretonne (43e). A l’issue d’un premier acte disputé, Bordeaux a souvent été bousculé par un promu entreprenant.

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Au retour des vestiaires, Concarneau a failli ouvrir le score mais Uzie a trouvé la barre de Straczek (47e). Le gardien polonais a d’ailleurs dû s’employer sur une frappe vicieuse de Baptiste Mouazan (54e). Très sollicité, le portier de 24 ans s’est remis au travail pour détourner deux nouvelles tentatives bretonnes signées Paro (59e) et Etuin (60e). Après l’heure de jeu, Bordeaux a eu un sursaut d’orgueil. Zuriko Davitashvili, discret jusque-là, a failli ouvrir le score mais sa frappe du gauche était trop croisée (69e) avant que Pitu ne bute sur Salles (81e). La fin de rencontre aura été digne d’une production hollywoodienne. Sur l’un des derniers coups-francs, Badji rate quelque peu sa frappe qui trompe quand même Salles qui ne peut qu’effleurer le ballon. Dans un dernier effort, Paro court et expédie le ballon, pas entièrement rentré dans le but breton, au large (90+4e). Alors que le sort ne semblait pas sourire aux Girondins, ses derniers sont finalement allés chercher la victoire dans les ultimes secondes. Fauché par le malheureux Paro, passé de héros à coupable en quelques instants, Pedro Diaz a obtenu un penalty qui a été transformé en force par Yoann Barbet (1-0, 90+7e). Loin d’être souverain sur ses terres, Bordeaux s’offre ainsi une victoire fondatrice et importante, à défaut d’être référence.

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