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Barça : David Villa ou l’erreur Zlatan Ibrahimovic corrigée…

Au cours d'une interview accordée à {El Pais}, David Villa est revenu sur son adaptation au FC Barcelone. Et en filigrane, on comprend mieux pourquoi Zlatan Ibrahimovic a échoué en Catalogne...

Par Alexis Pereira
2 min.
Real Madrid CF David Villa Sánchez Maxppp

Pile ou face. Avec l'Espagne, championne d'Europe et du monde en titre, David Villa (29 ans) est la référence offensive absolue. Au FC Barcelone, l'attaquant espagnol se voit quelque peu éclipsé par les talents autour de lui. Une situation qu'El Guaje vit plutôt bien, et ce, même s'il a parfois connu des difficultés à s'adapter. «C'est une question de concepts : savoir quand presser, quand défendre... Ces réglages, ces mouvements qui, quand tu t'améliores et à ton rythme, deviennent naturels et moins fatigants», a-t-il indiqué à El Pais, expliquant ensuite avoir pris exemple sur Pedro pour s'adapter.

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«J'ai déjà Pedro m'avait beaucoup aidé. Dans le doute, je le regardais. Quand j'étais un peu perdu sur le pré, je regardais ce que faisait Pedro de l'autre côté et je me reprenais», a-t-il avoué. Ces efforts, il les a consentis pour que Lionel Messi puisse donner la pleine mesure de son talent. «C'est un joueur qui exige beaucoup de ceux qui l'entourent car il faut être attentif en permanence. Parfois, tu te dis qu'il est impossible qu'il t'ait vu, et il te fais la passe.Tu dois être préparé à l'impossible, car en plus de ce qu'il fait, il fait faire de belles choses aux autres. Honnêtement, jouer à ses côtés m'a fait progresser», a-t-il lancé.

Désormais pleinement intégré, comme le montrent ses statistiques (23 buts la saison passée, 6 réalisations en 11 apparitions toutes compétitions confondues depuis la reprise), l'ancien pensionnaire du FC Valence démontre surtout à quel point Zlatan Ibrahimovic était une erreur de casting de la part de Pep Guardiola. Son ego surdimensionné ne pouvait pas accepter de travailler défensivement, de se mettre au service d'un autre joueur ou même de prendre exemple sur un gamin comme Pedro. David Villa, lui, a compris. Le Barça est «més que un club» et personne n'est au-dessus de lui. Il lui reste l'Espagne et l'Euro 2012 pour tirer la couverture à lui.

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