Diego Maradona propose ses services pour relancer le Portugal !

Durant la dernière Coupe du monde, plusieurs grandes nations européennes sont passées complètement à côté de leurs sujets. On pense bien sûr à la France, l’Angleterre, l’Italie et au Portugal. Mais si les trois premiers ont redressé la barre depuis le début des éliminatoires de l’Euro 2012, la Selecção vit elle un début de saison catastrophique. Marqué par des tensions extrasportives concentrées autour d’une affaire impliquant le sélectionneur Carlos Queiroz (il a dans un premier temps été suspendu pour avoir insulté des membres de l’autorité antidopage portugaise), le groupe lusitanien, mené par l’entraîneur adjoint Agostinho Oliveira, sort de deux performances indignes de son rang contre Chypre à domicile (4-4) et en Norvège (défaite 1-0).

Après ces deux résultats, la fédération a décidé de trancher dans le vif, en limogeant définitivement Queiroz jeudi. Un départ qui selon certains va permettre aux joueurs de retrouver en sérénité. « C’est une décision censée, car la situation n’arrangeait personne », a confié l’attaquant Hugo Almeida à la radio locale TSF. Même son de cloche du côté du retraité international Deco. « C’est une bonne décision pour la sélection nationale. Que son remplaçant arrive vite pour que le Portugal retrouve la joie », a-t-il expliqué au quotidien Record. C’est précisément le nom de son successeur qui intrigue aujourd’hui toute la presse du pays.

Plusieurs options sont ainsi avancées par les différentes publications.
Pour Record, deux favoris se dégagent : Paulo Bento, ancien international (35 sélections) et ex-coach du Sporting CP (2005-2010), et Luis Aragones, champion d’Europe 2008 à la tête de l’Espagne. Le journal annonce toutefois d’autres pistes secondaires menant à Sven-Göran Eriksson (ex-Côte d’Ivoire), Javier Aguirre (ex-Mexique) ou encore José Perkerman (ex-Argentine). De son côté, A Bola lâche une authentique bombe. En effet, Diego Armando Maradona, libre depuis son éviction de la sélection albiceleste, serait séduit par ce challenge, à en croire son fidèle adjoint Alejandro Mancuso.

Maradona, la surprise du chef ?

« C’est vrai. Diego et moi nous en avons déjà parlé, c’est un projet qui nous intéresse assez. Il a envie et est totalement disponible, mais pour le moment nous n’avons pas été contactés. Maradona est ouvert à toutes les propositions, mais il se voit vraiment dans le projet portugais. L’argent ne serait pas un souci », a-t-il expliqué. Reste désormais à savoir si cet appel du pied trouvera écho auprès des instances dirigeantes du football portugais. Mais là n’est pas l’essentiel, car peu importe l’identité du nouveau sélectionneur, c’est sa capacité à gérer les nombreux chantiers qui est désirée.

De nombreux tauliers ont tiré leur révérence internationale (Paulo Ferreira, Deco, Simão Sabrosa). D’autres commencent sérieusement à s’interroger (Miguel). Il faudra donc assurer la transition avec la nouvelle génération tout en s’invitant en Pologne et en Ukraine. Un vaste travail d’autant que le fonds de jeu pratiqué est très inquiétant et que certains postes ne sont pas parfaitement couverts (les latéraux et les attaquants de pointe). Enfin, l’heureux élu devra réussir à enfin mettre Cristiano Ronaldo dans les bonnes conditions pour qu’il exprime tout son potentiel avec la tunique das Quinas. Alors, qui sera le Laurent Blanc du football portugais ? Réponse dans les prochains jours. On lui souhaite en tout cas déjà bon courage !