OL : les confidences de Johann Lepenant sur ses six premiers mois mitigés

Par Lucas Billard - Dahbia Hattabi
3 min.
Johann Lepenant, au duel avec Nordi Mukiele @Maxppp

Recruté l’été dernier en provenance de Caen, Johann Lepenant n’a plus beaucoup de minutes à se mettre sous la dent depuis l’arrivée de Laurent Blanc à la place de Peter Bosz. Le jeune milieu de terrain s’est livré sur son étrange situation chez les Gones.

L’ascenseur émotionnel. Voilà ce à quoi Johann Lepenant a été en droit ces derniers mois depuis son arrivée à l’Olympique Lyonnais. Recruté pour 4,25 M€ (+ 2,5 M€ de bonus) alors qu’il évoluait à Caen, en Ligue 2, je milieu de terrain de 20 ans a d’abord surpris tout son monde en enchaînant les matchs et les titularisations sous les ordres de Peter Bosz (10 en 11 matchs de Ligue 1 sous la houlette du technicien néerlandais). L’international U20 français avait même récolté les louanges de Bosz, impressionné par sa qualité de jeu.

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« On a souvent dit que c’était une surprise, lâchait l’ancien coach de l’Ajax, début octobre, juste avant son licenciement. Pour moi aussi ça en est une. Il arrive de Ligue 2 et à 19 ans tu as besoin de temps pour t’adapter à ce niveau. Mais il s’est tout de suite adapté. Il doit encore progresser sur des points. Ce n’est pas facile de jouer dans une équipe qui ne fonctionne pas et il y arrive. » Mais voilà, depuis, la situation est bien différente pour Johann Lepenant, qui joue beaucoup moins depuis l’arrivée de Laurent Blanc sur le banc des Gones (5 matchs sur 10 possibles, aucune titularisation), le Président préférant miser sur l’expérience dans l’entrejeu.

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Lepenant ne se prend pas la tête

Présent en conférence de presse avant le déplacement de l’OL à Chambéry, ce samedi (15h30), dans le cadre des 16es de finale de la Coupe de France, le natif de Granville s’est confié sur ses six premiers mois mitigés, donc, du côté du Groupama Stadium. « C’est vrai qu’au début, j’ai beaucoup joué, depuis un certain moment, je joue un peu moins, c’est le foot, a-t-il d’abord lancé, avant de poursuivre. J’apprends, je suis venu ici pour apprendre. En ce moment, je bosse à l’entraînement, je me tiens prêt au cas où si le coach me met sur le terrain, je reste concentré sur moi. Dès que je pourrai jouer, je donnerai mon max. »

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Johann Lepenant a ensuite assuré qu’il n’avait pas été plus chamboulé que cela mentalement par le fait de s’asseoir sur le banc et de ne plus faire partie du XI de départ de Laurent Blanc. « Dans la tête, je me dis que si je joue moins, il faut que je bosse plus, c’est ce que je fais au quotidien, pour essayer de gratter du temps de jeu. Ça ne m’a pas perturbé plus qu’autre chose, mis à part le fait qu’il faut que je bosse et que le jour où on me mettra sur le terrain, de montrer ce que je peux faire ». Cette situation a toutefois fait prendre conscience au jeune homme qu’il devait en faire plus.

Le banc, un mal pour un bien dans son travail au quotidien

« Là où j’ai progressé ? On va dire, dans mon travail au quotidien. Je sais qu’au début, je jouais, mais je pouvais faire plus la semaine. Je n’allais pas forcément en salle, tout ça. J’essaye de bosser un peu plus sur moi-même, je pense que c’est sur ça que j’aie progressé », a-t-il révélé ce vendredi face aux journalistes. Et le Lyonnais de positiver, l’air calme et serein. « Le coach avait parlé d’expérience quand il est arrivé. Je suis jeune, je suis venu à Lyon pour apprendre. Le coach m’a dit que j’avais encore beaucoup à apprendre. J’apprends beaucoup au quotidien à côté de mes partenaires, il faut rester accroché, et bosser, apprendre, et rester dans ce groupe, qui est un très bon groupe. » En attendant de faire complètement son trou à l’OL, Lepenant sait ce qui lui reste à faire.

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