Le Toronto FC d’Insigne et Bernardeschi au bord de l’implosion !

Par Jordan Pardon
3 min.
Federico Bernardeschi avec Toronto @Maxppp

Arrivés à Toronto en provenance de la Juventus Turin et de Naples l’été dernier, Federico Bernadeschi et Lorenzo Insigne sont aujourd’hui englués dans un marasme sans pareil. Face à la gestion calamiteuse du club, les deux Italiens ont même lancé une cabale pour réclamer la tête de leur entraîneur.

L’idylle avait commencé à 200 à l’heure entre Toronto et ses deux stars italiennes, Lorenzo Insigne et Federico Bernardeschi, elle est aujourd’hui au bord de l’abyme. Arrivés en grandes pompes l’été dernier dans l’Ontario, les deux champions d’Europe 2020 avaient tout du bon coup pour la franchise canadienne en quête de renouveau. Décisif lors de ses premières rencontres, le duo avait notamment permis à Toronto de se replacer dans la course aux play-offs, après un début de saison pourtant placé sous le signe de l’infortune.

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«Lorenzo est si vif, c’est un gars tellement intelligent… C’est ce que l’on observe de lui sur le terrain, la vitesse à laquelle il va, c’est impressionnant. Federico a énormément de qualités et travaille aussi, c’est super à voir» louait à ce titre l’entraîneur et directeur sportif des Reds, Bob Bradley. Mais sept mois plus tard, la ligne de tendance est toute autre. Alors que Toronto pointe à la 15e et dernière position de la Conférence Est de MLS, la franchise canadienne avance dans un climat hostile en interne.

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Insigne et Bernardeschi réclament la tête de Bob Bradley

Ces derniers jours, le média The Athletic révèle en effet que les deux Italiens, qui trustent par ailleurs en tête du classement des plus gros salaires du club, mèneraient actuellement une cabale contre leur entraîneur. Cette mutinerie aurait été lancée au cours d’un appel vidéo en compagnie d’une dizaine de joueurs du club, réclamant la tête de Bob Bradley, père de… Michael Bradley, le capitaine du club. Une information qui intervient seulement quelques jours après le froid jeté par Federico Bernardeschi en zone mixte, au terme de la défaite du TFC face à Austin : «Nous devons changer quelque chose. Nous avons besoin d’un plus tactiquement. Nous avons besoin d’une identité de jeu, car c’est le gros problème pour moi», avait tancé l’ailier droit de 29 ans, sans manifestement prononcer le nom de son entraîneur.

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Les représailles n’auront pas mis de temps avant de se manifester. Pour la réception de DC United ce week-end, Bob Bradley a ainsi décidé d’écarter Federico Bernardeschi du groupe canadien. Ces nouveaux évènements pourraient ainsi marquer un point de rupture dans le club, victorieux à seulement 2 reprises lors de ses 17 dernières sorties. Difficile, de surcroît, d’avancer dans un écosystème aussi anxiogène. «C’était le pire environnement de ma carrière», a confié un ancien joueur du Toronto FC à The Athletic, tandis qu’un autre s’est lui montré fataliste quant à l’avenir du club : «C’est foutu.» Une situation qui traduit bien le désordre ambiant à Toronto. Également sollicité par The Athletic, un ancien de la maison a confié que le président Manning avait l’habitude d’intervenir sur le champ d’action de son directeur sportif, sans la moindre concertation. Il aurait ainsi recruté plusieurs joueurs via le site Transfermarkt, en se targuant d’être le meilleur dénicheur de talents. Autre situation pour le moins lunaire : Lorenzo Insigne aurait récemment réalisé une collaboration avec OVO, marque du célèbre chanteur canadien Drake, ce qui aurait ainsi suscité les crispations de son compatriote Federico Bernardeschi, frustré de ne pas bénéficier des mêmes passes-droits…

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