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Real Madrid : sa place dans le vestiaire, son temps de jeu… Arda Güler lâche ses vérités !

Dans une lettre publiée par The Players’ Tribune, Arda Güler est revenu sur ses débuts au Real Madrid. L’occasion de réaffirmer ses très hautes ambitions…

Par Josué Cassé
3 min.
Arda Guler avec Ancelotti @Maxppp

Arrivé de Fenerbahce à l’été 2023, Arda Güler (20 ans) vit jusqu’à présent une aventure contrastée dans la capitale espagnole. Barré par la concurrence et toujours en manque de temps de jeu avec le Real Madrid, l’international turc (19 sélections, 4 buts) reste pourtant l’un des talents les plus prometteurs de sa génération. Ces dernières semaines, le numéro 15 des Merengues s’affirme d’ailleurs comme le renfort inattendu de Carlo Ancelotti, à l’image de sa nouvelle prestation contre le Celta de Vigo, dimanche dernier, où il a encore impressionné tout son monde, avec un but et une passe décisive à la clé.

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Plutôt discret et réservé, le joueur de 20 ans - qui a réalisé son quatrième rêve en rejoignant le Real Madrid après avoir joué pour l’équipe première de Fenerbahçe, marqué un coup franc avec Fenerbahçe et être le numéro 10 de Fenerbahçe - a, par ailleurs, commencé à prendre du galon et à s’affirmer en interne, ce qui lui a aussi permis de gagner en confiance, et de gagner la confiance de ses partenaires. Une montée en puissance sur laquelle le principal concerné est d’ailleurs revenu dans une lettre adressée à The Players’ Tribune. «Je sais que les Turcs veulent que je joue tous les matches du Real Madrid. Moi aussi, mais je sais que je dois être patient. Quand Ancelotti affirme que je peux devenir l’un des meilleurs milieux de terrain du monde, cela montre que le club a un plan pour moi», confiait à ce titre le natif d’Ankara avant d’afficher ses hautes ambitions.

Güler en attend plus !

«Quand nous avons gagné la Ligue des champions, je n’avais pas vraiment envie de soulever le trophée, car je n’avais pas vraiment contribué sur le terrain. Je suis comme ça. Gagner un titre ne suffit pas. Il faut que je me sente récompensé». Auteur de 5 buts et 9 passes décisives en 38 matches toutes compétitions confondues (1471 minutes de jeu disputées), Güler - plus que jamais déterminé à l’idée de s’imposer dans le onze madrilène - a par ailleurs évoqué ses quelques difficultés depuis son arrivée en Espagne. «Jouer pour Madrid, c’est facile. Le plus dur, c’est d’apprendre l’espagnol, de s’adapter à la culture et de garder les pieds sur terre. C’est donc une bonne chose que ma famille me rende visite une fois par mois et que maman me dise encore de ranger ma chambre. Elle dit toujours que si je n’étais pas footballeur, on aurait de gros problèmes. Peu importe qui vous êtes, vous ne pouvez pas y arriver seul».

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Une lettre permettant, enfin, à celui qui voit son contrat courir jusqu’en juin 2029 de dévoiler certaines anecdotes croustillantes, notamment lors de son intégration dans le vestiaire. «À mon arrivée, j’ai découvert que David Alaba et Toni Rüdiger parlaient un peu turc. Ils ont grandi avec des immigrés turcs à Berlin et à Vienne. Courtois a joué avec Arda Turan, donc il connaît aussi certains mots, les gros mots. Mais il y a eu un truc bizarre, car comme vous le savez, en Turquie, on s’adresse à nos aînés avec respect. On dit « Abi », ce qui signifie littéralement grand frère. C’est ancré dans notre culture. Je ne pouvais pas appeler Modric simplement « Luka ». Il aurait pu être mon père. Alors j’ai dit : ''Bonjour Luka Abi.'' Et Alaba et Rüdiger pensaient que c’était utilisé pour tout le monde et ils ont commencé à me saluer en disant : ''Bonjour Abi.'' Le nom est resté, et maintenant il est trop tard pour changer. Je suis officiellement Arda Abi, le plus jeune frère aîné du vestiaire». Et Arda Abi rêve grand !

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