Ruslan Malinovskyi à l’OM, entre déceptions et frustrations !
Arrivé dans la cité phocéenne le 9 janvier 2023, Ruslan Malinovskyi va finalement quitter l’Olympique de Marseille dans les prochaines heures et rejoindre le Genoa. Après un passage mitigé sous les couleurs marseillaises, le milieu offensif ukrainien va donc tenter de relancer sa carrière en Serie A, championnat qu’il connaît bien après son passage du côté de l’Atalanta Bergame.

Ruslan Malinovskyi et l’Olympique de Marseille, c’est bientôt terminé. Si le départ de l’Ukrainien n’est pas encore officialisé, ce dernier devrait, sauf énorme retournement de situation, rejoindre le Genoa dans les prochaines heures. Annoncé depuis plusieurs semaines dans le viseur du Torino, l’ancien joueur de l’Atalanta Bergame va finalement s’engager avec les Rossoblu sous la forme d’un prêt avec une option d’achat de 11 M€. L’occasion de revenir sur le passage du natif de Zhytomyr dans la cité phocéenne.
Une adaptation difficile…
Priorité de Pablo Longoria sur le mercato, le milieu offensif de 30 ans avait, en effet, rejoint en janvier dernier les Ciel et Blanc dans le cadre d’un prêt assorti d’une option d’achat avoisinant les 10 millions d’euros. Considéré comme un renfort de choix, Ruslan Malinovskyi ne sortait pourtant pas de sa meilleure période à l’Atalanta Bergame. Avec un petit but, 2 passes décisives et 547 minutes de jeu disputées sous les ordres de Gian Piero Gasperini, l’international ukrainien (55 sélections, 7 buts) comptait bien sur le climat marseillais pour retrouver de sa superbe. Oui mais voilà, après un peu plus de six mois passés du côté de l’OM, le bilan est implacable.
Malgré son changement de tunique, le numéro 18 olympien n’aura jamais véritablement marqué les esprits, et ce malgré les grosses attentes placées en lui. Résultat ? Deux réalisations et une offrande en 23 rencontres toutes compétitions confondues avant, donc, de quitter le club phocéen par la petite porte. Réputé pour ses qualités de frappe et de percussion, Malinovskyi laissera ainsi un goût amer aux supporters marseillais. Malgré des débuts intéressants dans le jeu, le protégé d’Igor Tudor aura principalement souffert d’un déficit de statistiques.
Un bilan bien trop maigre malgré quelques signes encourageants !
«Cela fait deux mois que je suis ici. Je me sens plus proche de mes coéquipiers, j’ai compris le fonctionnement du club et de l’équipe. Je ne suis pas encore à 100% mais je m’intègre de plus en plus dans l’équipe», assurait pourtant le principal concerné quelques semaines après son arrivée. Des promesses qui n’auront finalement jamais débouché sur de réels actes. Certes, peu avare d’efforts notamment en terme de pressing et d’interception, Malinovskyi aura fluidifié, par séquences, le collectif phocéen, distillant quelques passes bien senties et apportant certains décalages grâce à des déplacements intelligents. Un bilan cependant bien trop maigre pour un tel joueur.
Trop hésitant aux abords des surfaces adverses et trop peu impactant, l’ancien Bergamasque n’est jamais monté en puissance. Symbole d’un manque de confiance (et de réussite), ses puissantes frappes et ses coups de pied arrêtés - sa spécialité - n’ont jamais nettoyé les lucarnes de l’Hexagone. Son principal fait d’armes restant finalement ce but victorieux inscrit face au Paris Saint-Germain en huitième de finale de la Coupe de France, le 8 février dernier. Plébiscité par Igor Tudor malgré des performances discutables, l’ancien milieu de la Dea regretta sûrement le départ du Croate au début de l’été. Mis à l’écart par Marcelino, nouvel architecte de l’OM, Ruslan Malinovskyi espère désormais donner un nouvel élan à sa carrière. Gênes en rêve également…
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