Ligue 1

La crise frappe Monaco après un nouveau revers à Montpellier

Avec nouvelle défaite sur la pelouse de Montpellier aujourd’hui (2-1), Monaco continue sa mauvaise série en championnat. Malgré les efforts d’Adi Hütter, les récents résultats décevants, notamment en Coupe de France, montrent que les problèmes défensifs et offensifs du club demeurent.

Par Raphaël Raffray
3 min.
Les joueurs monégasques dépités contre Benfica @Maxppp

L’AS Monaco traversait, avant cette 18e journée de Championnat, une période difficile, avec une seule victoire lors de ses sept derniers matchs toutes compétitions confondues et aucun succès en Ligue 1 depuis le 7 décembre. L’équipe monégasque espérait profiter de son déplacement à Montpellier, lanterne rouge en proie aux défaites, pour enfin relancer sa saison. Mais face à une équipe héraultaise plus combative que d’habitude et un Mousa Al-Tamari en grande forme, Monaco a dû une nouvelle fois, ce soir, se contenter d’un résultat décevant.

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Après une erreur de Kassoum Ouattara, Al-Tamari a égalisé pour Montpellier dès la 55e minute. Lecomte a ensuite réalisé un bel arrêt en repoussant un coup de tête de Magassa (73e), avant qu’Al-Tamari ne réalise un exploit individuel en dribblant Mohamed Salisu et frappant au premier poteau face à Majecki (82e). Malgré neuf minutes de temps additionnel, Montpellier a tenu bon et décroché sa première victoire (2-1) depuis le 10 novembre. De son côté, l’AS Monaco enchaîne une nouvelle déconvenue. Le club du Rocher laisse également la possibilité à Marseille, qui reçoit Strasbourg dimanche, de creuser l’écart.

Hütter ne parle pas encore de crise

Cette défaite porte ainsi à huit le nombre de matchs sans victoire pour Monaco depuis décembre. Avant la rencontre, l’entraîneur Adi Hütter avait pourtant fermement refusé de parler de «crise». « Vous pouvez utiliser ce mot. C’est vrai qu’on est dans une situation difficile en ce moment, vous avez raison, mais je n’ai jamais utilisé ce mot. Les crises, dans la vie, ne sont pas faites pour le sport. On n’est pas heureux, oui. On doit faire mieux, oui, mais on est capables d’y parvenir. Il faut rester positif, communiquer de manière positive et croire en notre style de jeu pour s’en sortir le plus vite possible », avait-il déclaré en conférence de presse. « Cela n’a pas de sens de toujours parler de ce qui va mal. Ce n’est pas la première fois que je suis un peu en difficulté, mais j’ai de l’expérience et elle me dit de rester cool et de croire en mes joueurs », a ajouté le coach monégasque. Mais force est de constater, que malgré les mots du technicien, les récents résultats ne peuvent que lui donner tort. Le club à la peine en Ligue 1, a également connu une autre désillusion, cette fois-ci en Coupe. Ce mardi, lors de la première soirée des 16es de finale de la Coupe de France, Reims a éliminé Monaco après une séance de tirs au but (1-1, 3-1 tab). Malgré une domination monégasque, notamment dans le jeu, Monaco a été trop maladroit, particulièrement lors de la séance fatidique. Cette élimination précoce rappelle celle de l’an passé, où Monaco s’était incliné aux tirs au but en 8e de finale contre le FC Rouen.

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Pour l’Autrichien, les difficultés rencontrées par sa formation, depuis quelque temps maintenant, sont identifiables : « On est en difficulté et on a des explications. Certaines pourraient être prises pour des excuses, comme le penalty non sifflé sur Minamino à Reims. C’est difficile à accepter et on a été malchanceux. Mais on marquait nos occasions en début de saison mais ce n’est plus le cas et c’est une préoccupation. On ne concède pas de grandes occasions mais j’ai aussi l’impression en ce moment que chaque situation se termine en but pour l’adversaire. On doit changer ça immédiatement ». Ce soir encore, les statistiques semblent aller dans son sens. Le MHSC n’a ainsi cadré que 4 petits tirs, pour 2 buts. Alors qu’en face, Monaco a tiré 26 fois au but (11 cadrés), pour seulement un seul et unique but. Après le match, Hütter a lâché : « La première période était vraiment bonne, mais en deuxième, il y a eu de grosses erreurs individuelles. Ce n’est pas la première fois. Comment peut-on expliquer ça ? C’est difficile en tant qu’entraîneur d’expliquer les erreurs individuelles que nous faisons ». Des problèmes défensifs et offensifs, que le coach monégasque va devoir vite régler, s’il ne veut pas voir la « crise » définitivement s’installer.

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