Coupe du Monde 2022 : Didier Deschamps réagit au tirage au sort

Par Maxime Barbaud
2 min.
Didier Deschamps et les poings de la victoire @Maxppp

Sitôt après le tirage au sort de ces éliminatoires à la prochaine Coupe du Monde, Didier Deschamps a pris la parole. Le sélectionneur ne veut surtout pas s'enthousiasmer, refusant le terme de groupe facile et craint plutôt les longs voyages vers l'Est.

Tenante du titre de la Coupe du Monde, la France devra passer par des éliminatoires pour défendre son titre en 2022. Depuis quelques minutes, elle connaît ses adversaires. Tête de série, elle s'assurait déjà de ne pas tomber face à d'autres cadors européens comme le Portugal, l'Espagne ou encore la Belgique. Les Bleus ont finalement hérité du groupe D avec quelques têtes bien connues et une dernière aux allures de point d'interrogation.

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L'Ukraine et la Finlande, les deux adversaires les mieux placés au classement FIFA seront sans doute les équipes les plus dangereuses pour Didier Deschamps et ses troupes. Les Ukrainiens auront une tout autre allure qu'au mois d'octobre, où, plombés par une épidémie de covid, ils s'étaient présentés très diminués (victoire 7-1 des Bleus). Les Finlandais ont eux créé la surprise en amical en novembre au stade de France en s'imposant 2-0.

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«On peut avoir des interprétations différentes de ce tirage. On connaît très bien certains adversaires, l'Ukraine et la Finlande», lance Didier Deschamps juste après le tirage au sport. Il faudra affronter la Bosnie, un souvenir mitigé lors de qualifications à l'Euro 2012 où un but de Nasri sur penalty avait permis à la France de se qualifier de justesse. Enfin, le Kazakhstan est le grand inconnu de ces éliminatoires car jamais les Bleus n'ont affronté cette équipe dans leur histoire.

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Des déplacements longs et un calendrier éprouvant

Mais ce qui ne rassure pas le sélectionneur, ce sont avant tout les déplacements à des milliers de kilomètres qui rajouteront de la fatigue dans un calendrier qui s'annonce serré. «Le Kazakhstan n’a jamais joué l’Équipe de France. Le déplacement sera très long. Il y aura des conditions climatiques difficiles pour certains pays. En mars, on aura trois matchs en neuf jours. Ce sera une difficulté supplémentaire. On verra le calendrier demain. »

Deschamps craint notamment deux déplacements longs sur un rassemblement. «On s’adaptera. On verra la situation sanitaire au mois de mars aussi. En octobre et novembre, vous l’avez vu, ça n'a pas été évident à gérer avec les matches à domicile et à l'extérieur. Si nous avons deux matches à l'extérieur avec seulement trois jours de repos, il faudra bien gérer ça en termes de logistique, et planifier notre programme du mieux possible.» La route vers le Qatar ne fait que commencer.

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