L'effet Lionel Messi change déjà le statut du PSG à travers l'Europe

Par Alexis Pereira
4 min.
Idrissa Gueye, buteur contre Manchester City @Maxppp

Le premier but de Lionel Messi et la victoire face à Manchester City ont renforcé un peu plus à travers l'Europe l'idée que le Paris SG est bel et bien le grand favori de cette Ligue des Champions.

Sur le papier, avec un trio Kylian Mbappé-Neymar-Lionel Messi, le Paris SG a tout du favori désigné de la Ligue des Champions 2021/22. Fallait-il encore le prouver sur le pré. La première sortie à Bruges (1-1, 1ère journée de phase de poules) avait soulevé plus de doutes et d'inquiétudes qu'elle n'avait confirmé ce statut. La venue de Manchester City (2e journée) ce mardi était donc attendue avec impatience pour véritablement jauger du niveau et des possibilités réelles des hommes de Mauricio Pochettino. Si la victoire (2-0) a rassuré en France, elle a diffusé un sentiment presque unanime un peu partout en Europe.

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«Avec Leo, tout est plus facile. Maintenant, le PSG est le véritable favori», ose La Gazzetta dello Sport. «Le Parc des Princes avait tellement attendu qu'il a explosé après son but. Un but en Ligue des Champions, face à Manchester City, contre Pep... Messi est bel et bien là et le PSG aussi», résume pour sa part Marca. Même son de cloche du côté d'El Pais. «Lionel Messi a fait exploser un cri unanime dans les travées du Parc des Princes. Le vieux stade parisien a tremblé sous les vibrations de la multitude, définitivement conquise par le 10 (sic), qui a marqué son premier but pour le Paris SG, le but de la victoire que tout le monde attendait comme la preuve irréfutable que le projet le plus fou de la décennie fonctionnait.»

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«Cela pourrait être le début d'une grande saison et d'un amour entre l'immense champion venu à Paris presque contre sa volonté et un public qui a besoin de cœur, plus que les milliards du Qatar», s'emballe même le Corriere della Sera en Italie. «Une touche de génie de Lionel Messi apporte le succès au projet des stars du Paris SG», souligne le Times. «Même l'entraîneur adverse Pep Guardiola s'extasie : Lionel Messi tire et le PSG bat City en Ligue des champions. Un grand espoir pour l'avenir se dessine désormais en France», imagine le Frankfurter Allegemeine Zeitung. La Belgique, aussi, voit désormais les Parisiens ultra-favoris.

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Favoris mais attention...

«Avec un but exceptionnel de Lionel Messi, les Parisiens ont dompté le colosse citizen pour asseoir le statut de favori à la victoire finale. Le Parc des Princes l’attendait. Il n’était pas certain de jouer. Mais il est venu, il a marqué et il a vaincu. La quatrième apparition de Lionel Messi sous les couleurs parisiennes aura donc été la bonne. Celle face à son ancien mentor Pep Guardiola, celle qui a permis au PSG de triompher dans un duel mémorable», s'exclame La Dernière Heure.

La Nacion abonde dans ce sens, mais met un bémol. «Lionel Messi est arrivé à Paris. Il l'avait déjà fait en ce qui concerne sa bienvenue accompagnée par la multitude et la curiosité liée à ses premiers pas. Mais il n'avait pas encore atterri footballistiquement, terrain sur lequel il édifie son règne», peut-on lire avant un autre angle d'analyse. «L'absence de Messi dans le jeu a été le reflet d'une équipe avec une faible vocation pour le jeu combiné. Le football du PSG était très inférieur à ce que l'on est en droit d'attendre de son catalogue de stars offensives. » Le Telegraph, aussi, prend un peu de hauteur pour analyser le succès de mardi soir et imagine quelle pourrait être la suite, souhaitant bonne chance à Mauricio Pochettino.

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«Les propriétaires du PSG investissent plus de 3,5 M€ par semaine pour le projet Messi-Neymar-Mbappé dans le seul but que cela produise les mêmes effets que la MSN (Messi-Suarez-Neymar) à Barcelone en 2015 et, avec cela, arrive la pression, pas seulement sur les joueurs mais aussi sur Pochettino. Le temps nous dira si c'est un cadeau pour l'ancien coach de Tottenham mais c'est un point de départ pour un homme qui a toujours favorisé le pressing haut et attend que ses attaquants travaillent défensivement. Évidemment, Pochettino ne va pas mettre Messi, Neymar et Mbappé à courir pour défendre alors il faut créer un système qui offre une plateforme robuste pour que le Eminem du football (MNM) puisse, il l'espère, semer sa poussière d'étoiles. Il l'a un peu trouvé», peut-on lire. Si le PSG a marqué les esprits, le plus dur commence...

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