Bordeaux est de nouveau en très grand danger !
L’avenir des Girondins de Bordeaux ne s’écrit pas en National comme l’objectif avait été envisagé mais devant le tribunal de commerce où le plan de continuation sera étudié dans dix jours. En parallèle, l’administration met la pression sur le club pour rembourser ses dettes.

C’est aujourd’hui que le championnat de National 2 dispute sa dernière journée. Dans le groupe B, Bordeaux finira au mieux 4e, soit sa place avant le déplacement à Locminé ce samedi (18h). Longtemps dans le coup de la montée avec Saint-Malo et le Stade Briochin, le club au scapulaire a craqué au printemps après une serie de 4 défaites consécutives contre Bourges, les Voltigeurs de Châteaubriant, Saumur et Avranches. La montée en National ne sera pas pour cette saison.
Cela aura quelques conséquences, déjà sportives puisque Bruno Irlès est loin d’être assuré de poursuivre l’aventure sur le banc. Si sa volonté est de poursuivre sa mission, Gérard Lopez se garde un temps de réflexion selon Sud Ouest. Le technicien pourrait donc connaître son dernier match aujourd’hui, alors qu’il lui reste encore un an de contrat, possiblement deux puisqu’il a une année en option en cas d’accession en National. Les joueurs n’ont quant à eux pas encore été informés d’une poursuite ou non dans le club, qui doit de l’argent à peu près à tout le monde.
Pierre Hurmic : «il est inacceptable que les créances de la Ville et de la Métropole soient écrasées à 90 %»
Il y a évidemment des chantiers en parallèle, surtout ce plan de continuation que Gérard Lopez doit présenter au tribunal de commerce le 27 mai. Dans les trois scénarios qu’envisage le patron des Girondins, la montée en National 1 est inscrite. Sauf que plusieurs mauvaises nouvelles interviennent au même moment. Bordeaux Métropole va déjà reprendre la main sur le Matmut Atlantique après un accord avec la société d’exploitation. Le stade va également changer de nom avec la fin du contrat de naming pour se renommer simplement Stade Atlantique.
Une vente de la structure à un acteur privé n’est pas à exclure mais l’administration a d’ores et déjà prévenu le club, pas question d’effacer la dette et les 19 M€ de loyers impayés. «S’agissant d’argent public, il est inacceptable que les créances de la Ville et de la Métropole soient écrasées à 90 %» a déclaré Pierre Hurmic, l’édile de Bordeaux dans un communiqué ce vendredi. «Par ailleurs, le maire a enjoint Gérard Lopez de régulariser au plus vite l’occupation du domaine du Haillan, comme il s’y était engagé, à commencer par le paiement des loyers.» D’après Sud Ouest, les Girondins ne souhaitent proposer qu’un remboursement à hauteur de 10 % de cette dette dans le plan de continuation…
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