La descente aux enfers de la section féminine du PSG se poursuit !
Considéré comme un grand d’Europe sur la scène féminine, le PSG connaît un début de saison dramatique après un mercato d’été inquiétant.

Durant de nombreuses années, l’OL et le PSG se sont livrés à un mano-à-mano sur la scène du football féminin en France. Dotés des deux meilleures équipes de France, les deux clubs se sont tiré la bourre pendant près d’une décennie. Pourtant, l’OL a souvent réussi à prendre le meilleur sur son farouche adversaire. C’est simple, durant toutes ces années de concurrence, le PSG n’a réussi à remporter le titre de championne de France qu’en 2021. Un bilan maigre face à des Fenottes, championnes de France à 18 reprises depuis le début de leur histoire.
Disposant d’une équipe compétitive depuis l’arrivée de QSI à la tête du club, le PSG peut quand même se targuer d’être devenu l’une des équipes féminines les plus dangereuses d’Europe lors de la dernière décennie. Parvenant même à se hisser en finale en 2015 et en 2017, les Parisiennes ne sont jamais parvenues à remporter la compétition tant attendue. Ces dernières années, le PSG n’est pas parvenu à aller plus loin. Éliminé en quarts de finale face à Wolsburg en 2022-2023, le club de la capitale a échoué en demi-finale la saison suivante avant de ne même pas participer à la dernière édition.
Le PSG féminin réalise un très mauvais début de saison
Cette saison, le PSG est de retour en Ligue des Champions féminine. Pour autant, après un mercato d’été mal géré, le début de saison est assez catastrophique sur les bords de la Seine. Avec un nouveau coach, Paulo César, assez inexpérimenté, Paris a perdu Marie-Antoinette Katoto qui a filé à OL Lyonnes. Dépourvues de leur meilleure joueuse, de Grace Geyoro et de leur grand espoir Korbin Shrader, qui est également partie à Lyon, le PSG doit lutter avec Sakina Karchaoui et Elisa De Almeida en tant que fers de lance. Un rapport de force déséquilibré qui a été exposé lors de la rencontre entre les deux mastodontes en D1 Arkema le mois dernier.
Largement supérieures à ses adversaires, les Lyonnaises se sont imposées 6-1 face à leurs grandes rivales avec des buts des anciennes Parisiennes Shrader, Heaps et Chawinga. Une claque qui est mal passée auprès de nombreuses cadres comme Sakina Karchaoui : «je pars du principe où quand tu fais une très belle mi-temps où tu as su imposer ton rythme, les vingt dernières minutes, tu n’as pas à reprendre la seconde période comme ça. Prendre trois buts, en peut-être cinq ou six minutes, c’est dur à avaler. Je suis une compétitrice. Prendre 6-1 dans les dents, ça fait mal. C’est une équipe en reconstruction, il y a des nouvelles joueuses, il faut qu’on prenne le temps de mettre notre jeu en place. Franchement, je ne comprends pas. On fait une faute professionnelle. On fait une super bonne mi-temps, on revient au score mais il y a eu un manque de concentration sur les buts. On prend des buts faciles.»
Le coach Paulo César, pointé du doigt après cette déroute, a expliqué que ses joueuses étaient focalisées sur l’avenir désormais après la rencontre : «la marche est grande pour qui ? Je ne mesure pas le score d’aujourd’hui. Je sais que la défaite est lourde, j’en suis conscient, réaliste. Je vais continuer à travailler. Je suis toujours fier des joueuses, elles sont sur le terrain. Dans la semaine, on va travailler, analysé ce qu’on a bien fait et moins bien fait. On va aller de l’avant, car on ne peut pas rester dans le passé.» Pourtant, le futur s’est également mal passé. De retour sur la scène continentale, le PSG a été giflé par Wolfsburg pour le match d’ouverture (4-0). Une nouvelle correction qui inquiète et qui laisse clairement penser que la section féminine du Paris Saint-Germain a sûrement perdu son lustre d’antan.
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