Amicaux U23 : les Bleuets accrochés dans les ultimes instants face aux Etats-Unis

Par Chemssdine Belgacem
3 min.
Thierry Henry, sélectionneur des Bleuets. @Maxppp

Affichant certaines difficultés défensives face aux États-Unis ce lundi, l’équipe de France olympique a affiché un visage plutôt sérieux sans être séduisant. Se dirigeant alors vers une victoire aisée, les Bleuets ont finalement craqué en fin de rencontre en concédant deux buts et le match nul (2-2). Un résultat inquiétant à l’orée des JO de Paris 2024 durant lesquels ils affronteront la sélection U23 d’outre-Atlantique.

Une dernière grande répétition avant les Jeux Olympiques de Paris. Ce lundi à Sochaux, l’équipe de France U23 affrontait les États-Unis à quelques encablures des JO. L’occasion était donc belle pour Thierry Henry de tester ses poulains face à des Américains qui seront dans la poule des Bleuets cet été dans la capitale française. Et après une victoire étriquée (3-2) face à la Côte d’Ivoire ce vendredi, l’ancienne légende d’Arsenal décidait de procéder à un grand turnover. Ainsi, performants lors de leurs entrées face aux Ivoiriens, Rayan Cherki et Wilson Odobert étaient dans le onze et faisaient partie des huit changements opérés par Henry alors que Bradley Barcola, Leny Yoro et Enzo Millot étaient indisponibles. Et face à une farouche opposition de la sélection d’outre-Atlantique, le début de rencontre a été poussif du côté français. Mangés dans l’engagement, les coéquipiers de Guillaume Restes auraient pu concéder l’ouverture du score rapidement dans cette rencontre sans deux parades du portier toulousain (7e, 8e).

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Pris à revers sur les contre-attaques américaines, les Bleuets ont pu compter sur les qualités techniques de Cherki et d’Akliouche pour éviter que le ballon ne leur brûle trop facilement les pieds. C’est d’ailleurs de ces deux-là que sont venues les premières offensives des Bleuets face au verrou américain. Dans tous les bons coups, le meneur de jeu de l’OL a récupéré le ballon sur la gauche avant de servir un Kalimuendo qui a finalement buté sur Schulte (21e). Et sur l’action qui a suivi le poteau d’Andy Diouf (24e), l’étincelle est encore venue de Cherki. Remuant, le Lyonnais a percuté dans la surface et a contraint John Tolkin a touché le ballon de la main sur l’un de ses jongles. Serein, Arnaud Kalimuendo n’a pas tremblé et a ouvert le score pour la France sur penalty (1-0, 35e). Et alors que le dernier quart d’heure du premier acte a été maîtrisé par les locaux, cette avance d’un but n’était pas volée pour la France : après une entame difficile face à des Américains mordants, les Bleuets ont finalement su réagir et le talent français a fait la différence.

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Le rythme a clairement chuté en seconde période, la France punie en fin de rencontre

La mi-temps n’a pas fait que du bien aux ouailles de Thierry Henry. En effet, alors qu’elles avaient réussi à camoufler leurs errements défensifs, ces dernières ont repris leur travers en ce sens. Pour autant, le manque d’inspiration américain a permis aux Français de dormir sur leurs deux oreilles alors que le rythme global de ce second acte s’effondrait. C’est simple, hormis la malheureuse sortie sur blessure à l’heure de jeu de Manu Koné, il ne s’est rien passé dans un Bonal qui était à deux doigts d’éteindre la lumière face à un spectacle si moribond. Même les arabesques de Rayan Cherki n’étaient pas suffisantes pour offrir un deuxième but ou pour réveiller l’antre sochalienne. Pourtant, la France a su accélérer en fin de rencontre pour prendre le large.

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Alors que ce même Cherki était proche de doubler la mise avec un coup-franc qui aurait pu faire mouche à quelques centimètres près (77e), un Kalimuendo discret en seconde période a encore buté sur Schulte sur l’action suivante (78e). Malheureux en touchant le poteau lors du premier acte, c’est finalement Andy Diouf qui a offert un ouf de soulagement aux Bleuets d’une belle frappe après un service idéal d’Akliouche (2-0, 80e). Mais alors que l’on croyait que les dés étaient joués, les USA sont revenus à la surprise générale. Profitant d’un relâchement coupable, les jeunes pousses transatlantiques ont réduit la marque grâce Griffin Yow (2-1, 86e) avant d’égaliser grâce à Cade Cowell (2-2, 89e) en profitant d’une défense trop poreuse ce soir. Un nul très frustrant pour la bande à Thierry Henry qui devra vraiment travailler défensivement pour ne pas réitérer les mêmes erreurs dans quelques mois à Paris.

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