OM : les difficiles statistiques de Gennaro Gattuso

Par Maxime Barbaud
2 min.
Gattuso @Maxppp

Encore tenu en échec en championnat, cette fois face à Metz (1-1) au Vélodrome, l’OM n’avance plus. Les statistiques sont peu flatteuses pour Gennaro Gattuso.

Au moment du coup de sifflet final de cet OM-Metz (1-1), l’heure est encore à la déception. Rapidement réduits à dix suite à l’expulsion de Samuel Gigot (29e), les Olympiens n’ont pas réussi à l’emporter sur des Grenats pourtant sur une série de 7 défaites consécutives. La défense des visiteurs ne semblait pas en grande confiance mais malgré l’ouverture du score du tonique Moumbagna (56e), Mathieu Udol, qui s’était gravement blessé au genou dans ce même Vélodrome il y a trois ans, est parvenu à égaliser et permettre à son équipe de prendre un point bienvenu.

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Pour les Marseillais en revanche, le surplace en championnat se poursuit. Sur les 5 dernières journées, les hommes de Gennaro Gattuso n’ont pris que 4 points. Un bilan famélique pour une équipe qui visait le top 3 en début de saison. Ce matin, les Phocéens se classent 7e mais ils peuvent encore reculer de deux rangs en fonction des résultats de Reims et Rennes. L’entraîneur italien avait invoqué l’esprit de rébellion de ses ouailles durant la semaine. Il n’y a pas vraiment eu d’effet hier soir et les problèmes restent, ce qu’admet le coach.

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Gattuso ne trouve pas la solution

«On peut parler de mini crise car ça fait cinq matches sans victoire. Mais on doit penser en tant que groupe, jouer en tant qu’équipe, ne pas penser aux individualités. Il reste beaucoup de matches, il faut y croire. (…) je suis le capitaine de cette équipe et je veux la mener à bon port.» L’embarcation est pourtant de fortune à en croire les statistiques. Depuis son arrivée sur le banc, soit 15 matchs dirigés en Ligue 1, Gattuso n’a pris que 21 points. C’est le moins bon départ pour un entraîneur marseillais depuis José Anigo en 2014.

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À titre de comparaison, Igor Tudor avait pris 30 points sur la même période, Sampaoli 29, Villas-Boas 28, Garcia 27. Même Michel a fait mieux pour ses débuts avec 23 unités récoltées. Avec le match contre le Shakthar Donetsk qui se profile, l’Italien veut encore y croire. «Quand on regarde les stats, on a largement la possession. Ce qui m’a plu, c’est cette volonté de toujours se battre. C’est un motif de satisfaction.» Il a tout de même lâché une petite phrase hier qui en dit long. «On verra dans trois ou quatre matches où on en est.» Faut-il y voir une forme de sursis ?

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