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Info FM : à la découverte de Paul-Georges Ntep, grand espoir d’Auxerre

Par Khaled Karouri
2 min.
AJ Auxerre Paul-Georges Ntep de Madiba @Maxppp

Alors que la mode est à la promotion des jeunes de la formation, Auxerre n'a pas attendu la crise pour puiser dans son réservoir, lançant régulièrement dans le grand bain les talents de son académie. Partons à la découverte de l'un d'entre eux, Paul-Georges Ntep.

Club formateur devant l’Éternel, Auxerre a régulièrement sorti des talents de son académie. Cette saison, l'un d'entre eux tire son épingle du jeu, en la personne de Paul-Georges Ntep. Pour Foot Mercato, le joueur vous raconte son parcours : « J'ai commencé le foot à l'âge de 9 ans, quand je suis arrivé en France, à Ris-Orangis. C'était au départ pour être avec mes amis, ça s'est plutôt bien passé, et j'ai pris goût au foot. J'y suis resté deux ans, puis j'ai rejoint Draveil pendant deux ans aussi, avant de me retrouver à Viry-Châtillon, puis Linas Montlhery. J'ai ensuite rejoint Brétigny en 16 ans nationaux, et j'ai finalement signé à Auxerre. Mes caractéristiques sont la vitesse, la puissance, une bonne frappe. J'aime bien provoquer en un contre un, déborder sur les côtés. J'aime bien le jeu d'un Eden Hazard, d'un Dimitri Payet, d'un Lucas Moura ou d'un Ezequiel Lavezzi ».

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Et s'il est encore loin de ses modèles, l'attaquant franco-camerounais de 20 ans jette un regard lucide sur son aventure bourguignonne : « Je suis arrivé tardivement à Auxerre, à 17 ans. J'ai eu une évolution assez irrégulière, parce que j'ai d'abord très vite rejoint le groupe professionnel, pour finalement rester un certain temps en CFA, et là m'exprimer pleinement en Ligue 2 cette saison. J'étais jeune, j'arrivais dans un centre de formation pour la première fois. Il a fallu s'adapter aux différents coaches. Au début, c'était Fernandez, qui avait une philosophie de jeu particulière. Ensuite, c'était Fournier, qui avait lui aussi sa philosophie. Je n'ai pas su m'adapter, peut-être que je n'entrais pas dans les caractéristiques de jeu de ces coaches. Ensuite, il y a eu Jean-Guy Wallemme qui m'a donné ma chance, ça s'est bien passé, et là ça se passe bien avec Bernard Casoni. J'ai grandi, j'ai pris conscience de certaines choses, je varie plus mon jeu, j'ai gagné en maturité ».

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Un joueur qui a donc mûri, ce qui lui permet de connaître un exercice pour le moins réussi : « Cette saison se passe bien. Je fais une bonne saison (30 matches, 8 buts), ça montre que j'ai des qualités. Mais endosser le rôle de révélation n'est pas une fin en soi, c'est flatteur oui, mais l'idée c'est de continuer à travailler pour passer de révélation à homme clé de l'équipe. Après, en fonction de ce dont le club aura besoin, on verra. Il me reste deux ans de contrat, la Ligue 1 est un challenge intéressant, qui est attirant. Si des offres se présentaient, ce serait donc intéressant, mais ça dépendra du club. On sait qu'à chacun de nos matches, des gens observent, regardent. Si je reste en Ligue 2, j'essayerai de confirmer la saison que je suis en train de faire ». Alors, poursuivra-t-il son ascension, que ce soit à Auxerre ou ailleurs ? C'est tout le mal qu'on lui souhaite.

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