Gareth Bale règle encore ses comptes avec l'Espagne

Par Maxime Barbaud
2 min.
Gareth Bale après une victoire galloise @Maxppp

Double buteur hier contre l'Autriche avec le Pays de Galles (victoire 2-1), Gareth Bale permet à son pays de continuer à rêver d'une première qualification à une Coupe du monde depuis 1958. Il en a profité pour régler quelques comptes également.

«Le Pays de Galles, le golf, Madrid. Dans cet ordre». Gareth Bale tient sa parole. Auteur d'un doublé hier contre l'Autriche (victoire 2-1), il permet à son pays de continuer à croire en une qualification à la Coupe du monde. Ça serait la première depuis 1958. On comprend alors un peu mieux l'enthousiasme qui accompagne la sélection et son héros. Adulé aux Pays de Galles, Bale est également moqué en Espagne où son histoire avec le Real Madrid a pris une tournure désastreuse depuis bien trop longtemps maintenant.

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Hier déjà, il lâchait ses 4 vérités à propos de sa situation avec le club espagnol. En fin de contrat et alors que les Madrilènes cherchent à tout prix le faire définitivement quitter le club depuis 2 ans, le gaucher a fini par accepter cette situation. Dans trois mois, il ne sera plus là et ça sera mieux pour tout le monde. Après la qualification en finale des barrages hier soir, il s'en est à nouveau pris à la presse espagnole, qu'il a qualifiée de «dégoûtante».

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Bale : «Je n'ai pas besoin d'envoyer un message»

Marca avait notamment titré un moqueur «Ça ne fait plus mal», alors que le Gallois partait en sélection après avoir été blessé avec le Real. Un journaliste du quotidien ibérique a même traité le joueur de parasite. Une insulte que Bale n'a pas digéré et il l'a bien fait savoir durant son interview d'après-match. «Je n'ai pas besoin d'envoyer un message, honnêtement. C'est une perte de temps. C'est dégoûtant et ils devraient aussi avoir honte d'eux-mêmes. Je ne suis pas embêté. Fin.»

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Des propos fracassants qui ne risquent pas d'améliorer sa situation en Espagne. Il n'en a sans doute plus grand-chose à faire puisque de toute façon, l'équipe nationale a toujours eu sa priorité. «Nous savions à quel point c'était un match important que nous devions jouer. Nous avons puisé profondément et, regardez notre expérience dans les grands matchs. C'est un scénario parfait», a-t-il assuré, lui qui est sorti sous l'ovation du public. Reste maintenant à qualifier son pays à la Coupe du monde. Prochaine étape, l'Écosse ou l'Ukraine, des adversaires à la hauteur de Gareth Bale.

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