Coupe du monde des clubs

Coupe du monde des clubs : le PSG a montré un mental d’acier face au Bayern Munich

Réduits à 9 face au Bayern Munich, le PSG est allé chercher sa qualification en demi-finale de la Coupe du monde des clubs au terme d’un match maîtrisé. Surtout, les Parisiens ont montré un état d’esprit exceptionnel qui a fait exploser les Bavarois au terme d’un match accroché.

Par Chemssdine Belgacem
3 min.
Désiré Doué, buteur contre le Bayern @Maxppp

Un gros match comme le PSG en a disputé une bonne dizaine déjà cette saison. Ce samedi, le Paris Saint-Germain défiait le Bayern Munich pour obtenir une place en demi-finale de la Coupe du monde des clubs. Face à des Bavarois accrocheurs, les Parisiens ont eu plusieurs difficultés à gérer dans cette rencontre. Après une première période acharnée, le PSG a trouvé la faille à la 78e minute grâce à Désiré Doué. Pourtant, quatre minutes plus tard, les ouailles de Luis Enrique ont été réduites à 10 avec une exclusion logique de Willian Pacho. 8 minutes plus tard, c’était au tour de l’entrant Lucas Hernandez d’être expulsé pour un coup de coude stupide sur Raphaël Guerreiro.

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Terminant la rencontre à 9, les Parisiens ont eu le panache d’aller inscrire un deuxième but en toute fin de match sur une sublime action initiée par Achraf Hakimi. Un mental d’acier qui a donc permis aux Parisiens d’aller chercher une qualification méritée. Après la rencontre, cette qualification avec brio a suscité la fierté unanime en interne. Interrogé au micro de DAZN, Achraf Hakimi n’a pas caché sa joie après ce succès fou : «on est très fier et aussi très content des efforts faits par l’équipe. C’était une grosse équipe en face. On a fait ce qu’on devait faire pour gagner. C’était l’une des grosses équipes du tournoi, ils jouent un peu comme nous. On a fait des efforts, on a fait un bon match.»

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Marquinhos et Luis Enrique sont fiers de leur équipe

Un mental d’acier qui a régalé les supporters sur les réseaux sociaux. Plébiscité par les supporters pour son ouverture du score, Désiré Doué «c’était important pour nous de gagner ce match, c’était compliqué de battre le Bayern Munich donc on est très content. C’est important pour moi d’aider l’équipe, je n’avais pas marqué lors des derniers matches. J’essaye d’apporter au mieux par des buts, des efforts, des courses, des passes, des dribbles. J’ai aidé l’équipe aujourd’hui donc je suis content. Mon positionnement ? Le coach fait ses choix, c’est lui qui décidé, je peux jouer partout. Quand je suis sur le terrain, je suis très content, mon objectif, c’est de faire gagner l’équipe.» Une mentalité insufflée par Luis Enrique, euphorique après la rencontre : «c’était un match contre un grand adversaire qui nous a compliqué la vie. On a été dans le match et on est heureux du résultat. LEs cartons ? Je ne peux rien dire, mais c une sensation étrange. Sur Pacho, c’est clair qu’il y a carton rouge pour le deuxième, je ne suis pas sûr, c’était difficile en tout cas.»

Un changement de mentalité prôné depuis l’arrivée de Luis Enrique et qui est matérialisé par la résilience de Marquinhos. Capitaine adulé par les supporters parisiens, le Brésilien a dévoilé les coulisses de cette mentalité de guerrier qui rend presque le PSG imbattable : «c’est un moment important pour nous. Un match difficile que l’on voulait absolument remporter. On avait des choses à régler avec le Bayern Munich. La finale de 2020, je l’ai encore en travers de la gorge. Le dernier match contre eux, on avait perdu contre eux. C’est bien de montrer qu’on peut gagner contre eux. C’est une compétition qui nous tient à cœur et dans laquelle on veut aller au bout. Les cartons rouges sont des erreurs que l’on doit corriger. Ce sont des détails qui pèsent énormément avec un et deux joueurs dehors. Ça change beaucoup. Malgré les rouges, on s’est dit qu’on allait défendre jusqu’au bout et j’étais sûr que l’on allait gagner le match. Même à 10, 9, on a continué de jouer et on a même réussi à marquer un deuxième but. C’est ça notre mentalité. Notre coach a beaucoup travaillé sur ça. C’est pour ça que notre équipe est prête à tout. On est prêts à souffrir même en infériorité numérique, on joue avec nos armes pour faire mal aux adversaires. C’est pourquoi nous sommes comme ça actuellement.»

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