Ligue 1

OL : Jean-Michel Aulas menace de démissionner et attaque une partie des supporters

Alors qu'une partie des supporters lyonnais mènent des actions contre l'OL depuis plusieurs semaines, Jean-Michel Aulas a lourdement critiqué certains fans à l'origine des sifflets contre Karl Toko Ekambi, après la victoire contre Montpellier (5-2). Et il a menacé de s'en aller.

Par Samuel Zemour
2 min.
Jean Michel Aulas   @Maxppp

La fin de saison de l'Olympique Lyonnais s'annonce très longue. Malgré les belles victoires contre Bordeaux (6-1) et Montpellier (5-2), le club rhodanien a été humilié contre West Ham, en Ligue Europa, et semble tout proche de dire adieu à l'Europe. Et lors du succès face au MHSC, une partie du Groupama Stadium s'en est pris à Karl Toko Ekambi, sifflé et copieusement hué à chaque prise de balle, malgré son but, qu'il a célébré en s'en prenant au public. La fois de trop pour le président Lyonnais, Jean-Michel Aulas.

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«Je suis vraiment malheureux de voir la réaction de ces quelques supporters qui se sont mis en travers. Karl peut éviter d’avoir cette réaction mais il faut se mettre à sa place car on vit un cauchemar depuis quelque temps à Lyon. Les supporters, en s’en prenant aux joueurs, crée une relation de tension qui devient insupportable», a-t-il d'abord expliqué sur Prime Vidéo, avant de revenir en zone mixte quelques minutes plus tard, très remonté.

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«Si ça doit perdurer, je préfère m'en aller»

«C'est triste cette réaction d'une toute petite partie d'un groupe historique. Karl ne s'est pas rendu compte de ce qu'il a fait. Il faut maintenant gérer la désescalade (...) Si Karl a eu cette mauvaise réaction, c'est qu'il avait été insupporté avant. J'ai rendez-vous avec un petit groupe de supporters maintenant. J'avais donné un rendez-vous hier mais seul le Virage Sud est venu (...) Merci aux joueurs, au coach et a la quasi-totalité des supporters qui se sont retournés contre cette situation que je ne peux admettre», a d'abord lâcher le patron de l'OL quelques minutes après la rencontre.

Avant de menacer de démissionner si le contexte ne s'améliore pas. Ce soir, il y a une fracture. «J'ai passé des heures à m'expliquer hier, les choses ont été dites avec un groupe. Je vais discuter avec l'autre groupe, car je ne peux pas imaginer qu'on prépare Marseille dans ces conditions (...) On a franchi une situation qui, pour moi, n'est pas acceptable. Si ça doit perdurer, je préfère m'en aller. Le foot ce n'est pas ça. Quand on est président depuis 35 ans d'un club qu'on aime avec passion, on ne peut pas rester indemne de ce genre de chose.»

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