Vente OM : Mourad Boudjellal dévoile ses objectifs ambitieux pour le club
Mourad Boudjellal, impliqué dans le projet de rachat de l’OM par des fonds du Moyen-Orient, en a dit un peu plus sur ses ambitions pour le deuxième de la dernière édition de Ligue 1.

C’est une véritable petite bombe qui a, d’abord été sortie par Var-Matin, puis confirmée par le principal intéressé au cours de la journée de vendredi. Mourad Boudjellal serait ainsi porteur d’un projet de rachat de l’Olympique de Marseille, avec des fonds venant du Moyen-Orient. Les montants évoqués tournent autour des 700 millions d’euros et pourraient même monter jusqu’aux 800 millions. Dans l’attente du dénouement de ce potentiel rachat, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais fait la tournée des médias pour dévoiler les contours de son projet.
Il a notamment dévoilé les dessous de cette ambitieuse offre, confirmant qu’en cas de rachat, des investissements très élevés seraient faits. De quoi faire saliver du monde dans la cité phocéenne. Car oui, Boudjellal se veut très ambitieux. Dans des propos rapportés par La Provence, il en a dit un peu plus sur l’Olympique de Marseille qu’il souhaite construire.
« L’OM que je veux, il doit être identitaire »
« Quand on prétend à racheter l’OM, on doit assumer les conséquences et l’attente que cela entraîne. L’OM que je veux, il doit être identitaire. Une identité très forte avec ce qu’est la Méditerranée, une formation très forte, des joueurs très forts… Il faut un mix des deux. Pas un gamin de la Méditerranée, qui représente 500 millions d’habitants, ne doit lui échapper. Il doit être le club leader, même s’il y a Barcelone dans ce bassin. C’est un projet global », a ainsi expliqué celui qui a été l’un des hommes forts du rugby français.
Boudjellal voit donc les choses en grand pour son futur OM, et a aussi évoqué ce potentiel rôle de futur président marseillais : « j’ai surtout conscience que c’est très difficile. Eyraud ne doit pas rigoler tous les jours. Mais comme l’aurait dit Daniel Balavoine, "Je ne suis pas un Eyraud", donc je ne sais pas. J’ai eu l’occasion de déjeuner avec lui, il est venu à Toulon et je l’ai trouvé intéressant. Je n’avais aucune idée derrière la tête, on a parlé de nos problématiques communes en tant que présidents de club de sports différents, il était plutôt agréable. Je n’ai rien contre lui, aujourd’hui c’est le problème de McCourt ». Voilà qui est clair…