PSG : Luis Enrique envoie ses messages à Randal Kolo Muani et Ousmane Dembélé
À la veille d’affronter Monaco dans le cadre de la 16e journée avancée de L1, le coach espagnol a été interrogé sur les cas sensibles Kolo Muani et Dembélé. Et voici ses réponses.
Luis Enrique a été attaqué d’entrée de jeu. À peine le coach du PSG venait de saluer la presse que la première question portait sur la présence, ou non, de Randal Kolo Muani et de Milan Skriniar pour le choc de demain face à l’AS Monaco. Pour rappel, l’attaquant français et le défenseur slovaque avaient été écartés de l’affiche face à l’OL. Et pour beaucoup, ce choix avait été interprété comme un signal fort en vue du prochain mercato hivernal, notamment pour le Français, dont le nom a été associé récemment à Manchester United, au RB Leipzig ou encore à West Ham.
Luis Enrique sur Kolo Muani : «Oui, je pourrais l’expliquer, mais je ne le ferai pas»
Mais comme à chaque fois qu’il est confronté aux questions sensibles, Luis Enrique trouve une parade. « Demain, nous avons un match très difficile contre Monaco, rival direct pour la Ligue 1. J’essaierai de convoquer les 20 joueurs que j’estime les mieux préparés pour ce match », a-t-il déclaré en conférence de presse. Relancé quelques minutes plus tard, l’Espagnol a accepté de donner une réponse un peu plus longue, en laissant la porte entrouverte à un possible come-back de l’ancien Nantais.
« Oui, je pourrais l’expliquer, mais je ne le ferai pas. Les décisions disent tout de façon très claire. Je dis toujours que les situations sont réversibles. Un joueur peut se tromper, mais toutes les situations sont réversibles. Mais je n’entre pas dans le détail concernant les décisions, c’est quelque chose que je n’ai jamais fait, je préfère avoir les critiques, je suis habitué à ça. » Enfin, l’ex-coach du Barça a également été questionné sur sa relation avec Ousmane Dembélé. Dimanche soir, après la victoire contre l’OL (3-1), le numéro 10 parisien avait rappelé que sa relation avec l’Espagnol n’était pas spécialement intense. «J’ai quand même joué les derniers matches (rire), pas titulaire. Mais comme il l’a dit, on n’est pas frères, ce n’est pas mon père, c’est une relation entraîneur-joueur.» Une version que le technicien a confirmée avec ses mots.
«Si je me trompe, ça peut arriver. Mais je me tromperai avec mes idées.»
« Ousmane, je le vois comme toujours, je le connais très bien. Je connais très bien la personne, je l’ai toujours défendu en tant que joueur. En tant que personne, il est sympathique. Et voilà. À partir de là, je veux qu’Ousmane donne la meilleure version de lui-même. Quand je prends une décision avec un joueur, si je considère qu’il faut agir ainsi pour le joueur et pour l’équipe, je le fais. J’aime être proche des joueurs, être en contact, mais je n’y arrive pas avec tout le monde. Quand un joueur n’a pas très envie de me voir, j’essaie de respecter son espace. J’aime communiquer avec mes joueurs. J’ai eu cette relation avec beaucoup d’entraîneurs quand j’étais joueur. Mon travail, je le connais, mes décisions dépendent toujours de ce que je vois. Si je me trompe, ça peut arriver. Mais je me tromperai avec mes idées, pas avec celles des autres. »
Et s’il a tenu à rappeler qu’il était le patron, c’est parce que Luis Enrique a de nouveau expliqué qu’il n’avait aucun problème à utiliser tous ses joueurs, même les meilleurs, comme bon lui semblait. « J’aimerais avoir deux joueurs à chaque poste qui seraient titulaires. Qu’il y ait une concurrence réelle. J’ai ça avec les trois gardiens. Avec les joueurs de champ, parfois tu perds des joueurs. Ça dépend d’eux. Pour moi, la base, pour grandir en tant qu’équipe, c’est cette idée que les joueurs ne sachant pas s’ils vont jouer ou pas, qu’ils se détendent trop et qu’un joueur peut arriver à leur place. (…) Je sais que c’est utopique d’avoir deux joueurs par poste. Je ne l’ai jamais eu dans une équipe. Mais pour qu’ils aient un certain niveau, il faut qu’ils aient un temps de jeu, mais il faut qu’ils sentent qu’ils seront mis au frigo deux, trois jours, s’ils se relâchent. Je prends mes décisions, qu’elles plaisent ou pas. Je peux me tromper, mais c’est l‘entraîneur qui décide. Ce qu’on veut, c’est avoir 15, 16 ou 17 titulaires. » Le message est passé.
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